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Exclusion de Thomas Portes à l'Assemblée : LFI dénonce "un coup monté" pour "retirer une voix à l’opposition" en plein débat sur les retraites

Les Insoumis revendiquent leur "liberté d'expression" et assure qu'"à aucun moment Thomas Portes n’a voulu faire de son geste un appel à la violence".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Thomas Portes, au micro de l'Assemblée nationale, entouré de plusieurs députés insoumis dans l'hémicycle, le 10 février 2023. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS)

La France insoumise dénonce "la sanction inacceptable" infligée au député Thomas Portes, exclu 15 jours de l'Assemblée pour avoir tweeté une photo le montrant le pied posé sur un ballon à l'effigie du ministre du Travail, Olivier Dussopt. Dans un communiqué publié dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 février, le groupe insoumis évoque un "coup monté", "une manière brutale de retirer une voix à l’opposition" en plein débat sur la réforme des retraites.

"Elle vise à combler l’absence de majorité du gouvernement pour faire adopter ce texte", estime le groupe LFI à l'Assemblée nationale, qui accuse l'exécutif de se livrer "à des diversions honteuses et à des polémiques grotesques pour masquer sa faiblesse". "Nous refuserons toujours ces tentations autoritaires : rien ne nous fera reculer dans notre opposition totale au report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans", poursuit le communiqué. 

"Le droit à la satire"

LFI revendique par ailleurs "la liberté d'expression", "le droit à la caricature et à la satire", rappelant "qu'à aucun moment Thomas Portes n’a voulu faire de son geste un appel à la violence"

Les députés insoumis dénoncent également le fait que Thomas Portes a été exclu autant de jours que le député du Rassemblement national, Grégoire de Fournas. Il avait été exclu pour 15 jours de séance du Palais Bourbon après des propos - "qu'il retourne en Afrique" - lancés dans l'hémicycle lors d'une intervention de Carlos Martens Bilongo (LFI), suscitant une vague d'indignation.

"En pénalisant Thomas Portes à la hauteur des paroles racistes du député du RN (…) la présidente de l’Assemblée nationale et le bureau ont pris une lourde responsabilité."

La France insoumise

dans un communiqué

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