Perquisition chez LFI : Mélenchon jugé pour "rébellion, provocation et acte d'intimidation"
Jean-Luc Mélenchon continue de décrier son procès qui s'ouvre jeudi 19 septembre. Il comparaît après les incidents lors de la perquisition au siège de La France insoumise à l'automne dernier.
Jean-Luc Mélenchon comparaît jeudi 19 septembre, en compagnie de trois autres députés, et deux membres de La France insoumise, pour "rébellion, provocation et acte d'intimidation envers l'autorité judiciaire". C'est le procès de la perquisition houleuse du 16 octobre 2018. Le leader de LFI s'était montré menaçant sous l'œil des caméras. "La République, c'est moi !", avait-il alors hurlé au visage d'un gendarme barrant l'entrée des locaux de La France insoumise.
"Hors de question de baisser les yeux"
"Je crois même que nos nez se sont touchés. Malgré tout le respect que j'ai pour sa fonction, et malgré ses hurlements, il était hors de question pour moi de baisser les yeux", a ensuite témoigné le gendarme. "Je ne pense pas que ce soit de l'outrage de rappeler que je suis parlementaire et que j'avais le droit à un minimum d'explications", a de son côté justifié le député des Bouches-du-Rhône. Bernard Pignerol, conseiller spécial de Jean-Luc Mélenchon, a, lui, tout fait pour éviter un contact physique, qui "pouvait entraîner un débordement généralisé". Second face à face tendu ensuite à l'intérieur avec un magistrat. La perquisition tourne court. Policiers et magistrat plient bagage sans avoir mené à bien leur mission. Pour un policier, c'est "du jamais-vu en trente ans de carrière".
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