: Vidéo Si la Première ministre ne se soumet pas au vote de confiance, c'est un "problème" démocratique "majeur", juge le député LFI Manuel Bompard
Manuel Bompard, député La France insoumise, prévient sur franceinfo vendredi que si la Première ministre n'engage pas la confiance de son gouvernement devant l'Assemblée nationale, son parti déposera une motion de censure.
Si la Première ministre, Elisabeth Borne, n'engage pas la confiance de son gouvernement devant l'Assemblée nationale, "du point de vue du respect élémentaire du cadre démocratique, ça me paraît être un problème majeur", a affirmé vendredi 24 juin sur franceinfo Manuel Bompard, député La France insoumise des Bouches-du-Rhône.
"La Première ministre doit venir devant l'Assemblée nationale"
Elisabeth Borne a indiqué jeudi qu'elle n'avait pas encore pris de décision sur un éventuel vote de confiance le 5 juillet : "La Première ministre doit venir devant l'Assemblée nationale et elle doit demander la confiance de l'Assemblée nationale. Ça me paraît être la base", a insisté le député Nupes-LFI.
Si ce n'était pas le choix d'Elisabeth Borne, la Nupes, a minima La France insoumise, déposera une motion de censure :
"Ce n'est pas par volonté de ne pas être constructif ou je ne sais quoi, mais tout simplement, c'est le respect de la parole que l'on a donné aux électrices et aux électeurs. On a été élus sur un programme, sur une vision de la société."
Manuel Bompardà franceinfo
En se passant d'un vote de confiance, le gouvernement donnerait un message négatif, selon Manuel Bompard : "Je ne comprends pas comment la Première ministre, quelques jours après les élections législatives, peut envisager d'aller devant l'Assemblée nationale, devant donc les députés nouvellement élus qui sont l'émanation du peuple français, et leur dire : finalement, je ne vais même pas vous demander votre avis. Du point de vue du respect élémentaire du cadre démocratique, ça me paraît être un problème majeur", dit-il
"Si c'est le cas, je vous dis franchement : supprimons les élections législatives et le président de la République gouverne tout seul", a ironisé Manuel Bompard.
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