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La guerre froide entre les jeunes socialistes et le PS

Privé de cérémonie lors du 1er mai et oublié de l’université d’été du PS, le président des jeunes socialistes s’émancipe.
Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Benjamin Lucas, président du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) © RADIO FRANCE / Nicolas Favreau)

Le Premier secrétaire du PS a visiblement une dent contre les jeunes socialistes. Jean-Christophe Cambadélis oublie régulièrement d’inviter Benjamin Lucas aux manifestations du PS comme ce dimanche 1er mai pour célébrer les 80 ans du Front Populaire, dans le 11e arrondissement de Paris aux côtés des édiles socialistes.

"On n' est pas dans leur radar", estime Benjamin Lucas

Le parti ne laisse pas beaucoup de place non plus aux jeunes à l’université d’été qui aura lieu à Nantes, ils attendent toujours d’avoir une salle. "On n' est pas dans leur radar" , estime Benjamin Lucas. Mais le président du MJS ne se laisse pas intimider. Il sait qu’il paye son opposition à la loi Travail et que la mauvaise humeur du "parrain" socialiste risque de durer.

Le MJS lance une souscription auprès des élus locaux

Alors pour lancer sa grande campagne sur le thème de l’égalité au début de l’été, campagne qui s’intitulera "Ma République c’est l’égalité",  le MJS a lancé une souscription auprès des élus locaux pour ne pas avoir à compter sur une hypothétique subvention du PS. Et comme un ultime pied de nez aux dirigeants du parti, pour le meeting de clôture de sa campagne, Benjamin Lucas veut inviter deux figures de la gauche qui se sont opposées, elles aussi, à la loi Travail : la maire de Paris, Anne Hidalgo, et l'ex-garde des sceaux,Christiane Taubira.

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