La ministre du Budget, Valérie Pécresse, appelle les socialistes à voter la "règle d'or"
Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement et ministre du Budget, a appelé dimanche 11 décembre sur Europe 1 les socialistes, au nom de "l'union nationale", à revenir sur leur refus de voter la règle d'or au nom du "sauvetage de l'euro".
A moins de cinq mois de la présidentielle, la ministre du Budget, Valérie Pécresse, était l'invitée du Grand Rendez-vous Europe 1 - "Le Parisien"-"Aujourd'hui en France" - iTélé.
Mme Pécresse a affirmé que le traité européen conclu, vendredi 9 décembre, à Bruxelles, est un très "bon accord" parlant même de "moment historique". "Le problème, c'est qu'il contient une règle d'or constitutionnelle" de retour à l'équilibre budgétaire, que les socialistes refusent de voter, a-t-elle ajouté.
"Nous voulons protéger les Français"
"Tout dépend aujourd'hui du calendrier de l'opposition qui aujourd'hui nous dit: attendons la présidentielle", selon elle. "J'appelle les socialistes à re-réfléchir une nouvelle fois" : "Pour nous l'élection présidentielle n'est pas une boussole. Nous voulons protéger les Français".
La ministre a également indiqué qu'"il serait paradoxal que ce traité soit bloqué pendant trois mois parce qu'il y a une élection présidentielle en France", précisant que "c'est un appel à l'union nationale, à l'intérêt général".
Voter la règle d'or au "nom du sauvetage de l'euro"
"Dire oui à la ratification de la règle d'or, c'est dire oui à l'Europe, au sauvetage de l'euro (...)", a-t-elle insisté. "Je ne comprends pas la position de François Hollande: la règle d'or, c'est
bien, mais pas tout de suite. Pourquoi pas tout de suite alors que la question c'est le sauvetage de l'euro, la croissance économique et la lutte contre le chômage ?", s'est interrogée Mme Pécresse.
François Hollande "faible et indécis"
La ministre a défendu la politique menée par Nicolas Sarkozy et s'en est pris au candidat socialiste, François Hollande, "à la fois faible et indécis". "Quand on traverse une zone de turbulences on a besoin d'un leader", a dit aussi Mme Pécresse, interrogée sur les chances de réélection de Nicolas Sarkozy.
"Quand je vois François Hollande faible avec les Verts, faible avec MM. Montebourg et Le Guen qui attaquent nos partenaires allemands, faible sur le Nord Pas de Calais, je me dis que les Français voudront un président qui préside".
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