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La police a-t-elle enquêté sur la compagne de François Hollande ?

Valérie Trierweiler a-t-elle été surveillée par la police à partir de février 2011 ? C'est ce que révèle L'Express s'appuyant sur des sources policières. La journaliste à Paris Match animait jusqu'à aujourd'hui une émission politique sur Direct 8. Mais il s'agit surtout de la compagne de François Hollande. _ Le candidat à la primaire socialiste pour la présidentielle de 2012 a déclaré que si l'enquête était "confirmée" il s'agissait d'une "intrusion inacceptable".

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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"Si c'était confirmé, ça en dit long sur la manière dont la droite envisage de mener cette campagne" , a déclaré François Hollande au cours d'un déplacement à Chambéry, en Savoie. "C'est une intrusion, une pression qui est tout à fait inacceptable. Je suis solidaire de ce qu'elle peut éprouver en ce moment, à la fois comme personne privée et comme journaliste", a ajouté le candidat à la primaire socialiste.
_ Le premier secrétaire par intérim du PS Harlem Désir a demandé "solennellement au ministre de l'Intérieur" Claude Guéant "de s'expliquer sans délai" sur cette affaire. C'est désormais chose faite : "Il est temps que la campagne de boules puantes s'arrête!" , s'est offusqué le ministre. Pour Claude Guéant il n'existe pour l'instant aucune preuve, mais si c'était le cas lui aussi "en serait indigné".

Selon L'Express.fr, des enquêteurs des renseignements de la préfecture de Paris ont surveillé Valérie Trierweiler en février 2011. Objectif selon les sources policières de l'hebdomadaire : établir une "notice biographique", à savoir un bilan de la vie et des relations de la journaliste de 46 ans.

Des "notes blanches" interdites depuis 2002

"La préfecture de police dément catégoriquement l'information (...) selon laquelle des services de police auraient été chargés d'enquêter sur la compagne d'un candidat à l'élection présidentielle", a rapidement réagi la préfecture dans un communiqué... sur sa page Facebook !
_ Les enquêtes des RG et des services de renseignement dans les milieux politiques ont été officiellement supprimées par Nicolas Sarkozy en personne en 2002. Ces fameuses "notes blanches" étaient en effet à l'origine de plusieurs scandales.

Pourtant en 2007, c'était un membre de l'équipe de campagne de... Ségolène Royal, Bruno Rebelle, qui avait fait les frais de la curiosité des RG. L'ex-directeur de Greenpeace avait déposé une plainte contre X avec constitution de partie civile, après avoir découvert dans la presse l'existence d'une fiche des RG le concernant et "actualisée" après son entrée dans l'équipe de la candidate socialiste à la présidentielle.

Caroline Caldier, avec agences