La présidente socialiste sortante, Ségolène Royal, serait facilement réélue à la tête de sa région, selon un sondage
L'ancienne candidate à la présidentielle obtiendrait 34% des voix au premier tour devant Dominique Bussereau (UMP-NC-MPF) 29%, suivi d'Europe Ecologie (15%), du FN 7%, du MoDem et du Front de gauche, ex-aequo avec 5%, selon ce sondage Opinionway.
Au second tour, Ségolène Royal obtiendrait 58% contre 42% à Dominique Bussereau.
En 2004, Ségolène Royal avait pris la région avec 55% des voix.
Polémiques
Le député-maire PS de La Rochelle, Maxime Bono, a demandé dimanche des "excuses" au secrétaire d'Etat Dominique Bussereau après les propos d'un élu UMP de Poitou-Charentes qui avait comparé la gestion de la région dirigée par Ségolène Royal à une dictature nazie. "Déjà forcé de s'excuser après ses propos sur les harkis, M. Bussereau serait bien avisé de renouveler ses excuses", affirme M. Bono dans un communiqué, évoquant des images diffusées dimanche sur Canal+ dans l'émission "Dimanche+".
Le 4 février, lors d'un meeting de soutien au secrétaire d'Etat aux Transports, tête de liste de la majorité aux régionales en Poitou-Charentes, Jean-François Douard (DVD), maire de Lagord (Charente-Maritime), avait affirmé que Mme Royal dirige la région "de façon dictatoriale. C'est une dictature du prolétariat certes, mais c'est quand même une dictature. Je vous rappelle que le nazisme était aussi une dictature du prolétariat", déclarait-t-il.
Derniers réglages
Six colistiers PS de Charente-Maritime, mécontents de la liste qui leur a été présentée samedi pour les régionales en Poitou-Charentes, ont demandé à Ségolène Royal de "respecter ses engagements vis-à-vis des socialistes", a indiqué dimanche l'un de ces colistiers. Les signataires contestent notamment l'apparition dans la dernière mouture du projet de liste de trois militants du MoDem et d'un ex-militant communiste en positions éligibles pour trois d'entre eux . Dans un communiqué, six autres candidats socialistes du département ont tenu à "rassurer leurs colistiers" et ont rendu "hommage au talent de rassemblement de Ségolène Royal ", assurant que "les statuts du Parti socialiste sont respectés à la lettre" et qu'"ils peuvent compter sur le sens de la morale et de l'éthique politique" de la présidente sortante.
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