Le cas Rachida Dati divise toujours la droite.
Dominique de Villepin a exprimé sa compréhension pour le combat de Rachida Dati sur l'antenne de BFM-TV, mercredi 14 décembre. De son côté, Brice Hortefeux sur RTL a officialisé encore un peu plus la venue du premier ministre sur Paris.
C'est un peu la solidarité des maltraités du sarkozysme. Sur BFM TV, Dominique de Villepin a apporté son soutien à Rachida Dati.
Plate-bandes et parachutes
"On peut la comprendre", commente l'ancien Premier ministre, "on est dans un arrondissement et tout à coup: toc toc toc, c'est le Premier ministre qui débarque avec son parachute.Ce n'est pas acceptable", a jugé M. de Villepin.
"Est-ce que dans une famille politique, on doit dire amen à tout et même au bon dieu quand il arrive et s'installe sur vos plates-bandes?", poursuit le nouveau candidat à l'élection présidentielle.
Sanction ?
Sur Canal Plus, Bernard Accoyer a refusé toute idée de sanction à l'encontre de Rachida Dati comme certaines voix le demandent à l'UMP.
"Je ne suis pas pour les mesures d'exclusion. Je prône le réglement de cette querelle par le dialogue", déclare le président de l'Assemblée nationale. Il a néanmoins concédé que Mme Dati en "faisait trop" et "qu'elle devait faire son travail au parlement européen , un superbe mandat".
Brice Hortefeux, vice-président de la commission d'investiture de l'UMP, ne prend pas de pincettes.
"Assez d'ego, assez d'états d'âme, assez de petites ambitions contrariées", déclare t-il sur RTL. Il ajoute que "François Fillon a décidé courageusement de renoncer à une implantation solide et ancienne dans la Sarthe pour venir à Paris et que c'est une bonne nouvelle pour les Parisiens".
Vers une dissidence ?
L'UMP s'est donné jusqu'au 11 janvier pour arrêter les investitures aux législatives. Dans la 2 ème circonscription de Paris que briguent Mme Dati et M.Fillon, M.Hortefeux a levé le suspens qui n'en était plus un. "Je suis heureux de la candidature de François Fillon. C'est ce que je souhaite et c'est ce que nous proposerons".
L'entourage de Mme Dati a toujours dit qu'elle maintiendrait la pression tant que la candidature du premier ministre ne sera pas officialisée. Ce sera chose faite lors d'un conseil national le 28 janvier.
Que fera la maire du VII ème au-delà de cette date ? Elle devra décider si elle se présente en dissidente avec le risque, au-delà d'une exclusion, d'avoir un candidat UMP face à elle aux municiplaes de 2014.
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