Le FN indésirable à Nanterre
Pour Patrick Jarry, le maire communiste de Nanterre, le printemps s'annonce vraiment pourri. Et ce n'est pas de la faute de la météo. Les rumeurs qui bruissaient dans Nanterre au début de l'année se sont confirmées. D'abord dans la presse, et enfin, par la bouche Jean-Marie Le Pen lui même : le Front national a l'intention de s'installer à Nanterre. Vers mai ou juin, précise son chef, dans une vidéo diffusée vendredi dernier sur le site internet du parti d'extrême-droite.
Un scénario catastrophe pour la mairie, qui tente d'empêcher l'atterrissage du Front national.
Après la confirmation de la nouvelle, Patrick Jarry a également écrit aux associations et aux syndicats pour leur proposer “de se réunir et de réfléchir ensemble à une solution pour empêcher la venue du FN.”
Pendant ce temps, à Saint-Cloud, le “paquebot” semble sur le point d'être vendu dans le semestre, selon Jean-Marie Le Pen. Il compte sur cette vente pour renflouer son parti après la déroute des législatives et la baisse des subventions. Le trou à boucher se monterait à huit millions d'euros.
Le lieu choisi à Nanterre serait un immeuble de 1800 mètres carrés, situé non loin de la place de Boule, un noeud de circulation très fréquenté à Nanterre.
Grégoire Lecalot, avec agences
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