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Le grand oral de François Hollande

François Hollande a réaffirmé lors du premier débat de la primaire que la jeunesse était pour lui "la priorité".
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
François Hollande (France 2)

François Hollande a réaffirmé lors du premier débat de la primaire que la jeunesse était pour lui "la priorité".

Une priorité qui serait également bénéfique pour l'économie : "Aujourd'hui agir pour la jeunesse, c'est agir aussi pour la croissance".

Son premier acte "sera la réforme fiscale." Il a mis en avant son "pacte de génération" : "L'employeur qui gardera un senior et embauchera un jeune de moins de 25 ans ne paiera plus de charges sociales: c'est cela le pacte de génération. C'est 10 milliards d'euros et aujourd'hui on dépense 25 milliards d'exonérations sociales sur les bas salaires et souvent sans contreparties".

Il s'est posé en garant des comptes et des équilibres "Je ne dépenserai rien en plus". Il maintient sa promesse d'embaucher 60.000 professeurs sur cinq ans. Avec un bémol : "Nous ferons ce que les disponibilités de la croissance nous offriront. C'est un devoir que de dire cette évidence. Donc qu'est-ce qu'il faut faire? Il faut soutenir la croissance".

Interrogé sur une phrase qu'il avait prononcée et qui lui avait beaucoup été reprochée ("je n'aime pas les riches"), il a précisé dans une envolée : ""Je n'aime pas la richesse insolente, les rémunérations indécentes, l'égoïsme d'une fraction de la population qui considère que son sort personnel l'emporte sur d'autres considérations". Et d'ajouter dans un humour très "Hollande" :"Il a fallu attendre le quinquennat de Nicolas Sarkozy pour que les riches disent "taxez-nous". Même pour eux, c'est insupportable" (d'injustice).

Sur le nucléaire :"ma conviction c'est qu'on ne peut pas être le seul pays au monde à être aussi dépendant du nucléaire". Il propose de passer de 75% à 50%

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