Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, "va proposer" la dissolution du groupe d'ultradroite GUD
Gérald Darmanin va proposer "au président de la République la dissolution du GUD", le Groupe union défense, un syndicat d'étudiants d'extrême droite, a-t-il annoncé mercredi 19 juin sur BFMTV. Cette proposition interviendra "très bientôt", a précisé le ministre de l'Intérieur, qui a décrit "un groupe d'ultradroite très ami" avec "les dirigeants du Rassemblement national". "Ce sont des gens qui pensent qu'il y a une suprématie blanche, qui portent des propos antisémites extrêmement graves", a ajouté le ministre de l'Intérieur, précisant travailler sur ce dossier depuis "neuf mois".
Une semaine avant cette annonce, quatre militants d'ultradroite avaient été condamnés à des peines allant de six mois de prison avec sursis à sept mois ferme pour leur participation à une agression homophobe à Paris, alors qu'ils "fêtaient" la victoire du RN aux élections européennes. En garde à vue, ces quatre jeunes hommes avaient affirmé des "revendications paramilitaires et d'affiliation au GUD et au Rassemblement national", selon le parquet.
Quelques heures plus tard, le président du Rassemblement national a, lui aussi, assuré qu'il dissoudrait le GUD s'il arrivait à Matignon. "Si demain je suis à la tête du pays, je n'aurai aucune forme de tolérance à l'égard de ceux qui se livrent à de la violence dans notre pays", a affirmé Jordan Bardella. Il a déclaré qu'il dissoudrait "toutes les organisations d'ultragauche et d'ultradroite" s'il devait arriver au pouvoir, y compris le GUD.
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