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Soupçons de favoritisme : le ministre du Travail Olivier Dussopt sera jugé du 27 au 30 novembre

Les enquêteurs soupçonnent un arrangement pour un contrat passé en 2009 entre la ville d'Annonay (Ardèche), dont Olivier Dussopt était député-maire, et la Saur, le troisième groupe français de traitement de l'eau.
Article rédigé par franceinfo
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Le ministre du Travail Olivier Dussopt le 1er juin 2023. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

Le ministre du Travail Olivier Dussopt sera jugé du 27 novembre au 30 novembre à Paris pour des soupçons de favoritisme, a appris franceinfo de source judiciaire, confirmant une information de BFM TV

>> Soupçons de favoritisme : on vous résume l'affaire qui pourrait valoir un procès à Olivier Dussopt, ministre du Travail

L'enquête du Parquet national financier, ouverte en 2020, vise un contrat conclu en 2009 entre l'actuel ministre du Travail, alors député-maire d'Annonay, et un groupe de traitement des eaux, la Saur. Le PNF soupçonne un arrangement.

L'enquête concernait initialement deux œuvres d'art offertes en 2017 à Olivier Dussopt par un dirigeant local de la Saur. Il s'agit de deux lithographies du peintre Gérard Garouste, estimées à un peu plus de 2 000 euros. Pourtant, ce n'est pas pour cette affaire de cadeaux de lithographies qu'Olivier Dussopt est inquiété, mais pour des faits plus anciens découverts durant l'enquête qui a vu les policiers de l'office anticorruption perquisitionner son domicile. Ils soupçonnent un arrangement pour un contrat passé entre la ville d'Annonay (Ardèche), dont Olivier Dussopt était député-maire, et la Saur, le troisième groupe français de traitement de l'eau.

En février dernier, Olivier Dussopt avait "contesté" sur France Inter l'idée d'un "arrangement" avec le groupe de distribution de traitement de l'eau lorsqu'il était maire d’Annonay.

Olivier Dussopt "garde la confiance de la Première ministre", a réagi vendredi 2 juin l'entourage d'Élisabeth Borne auprès de franceinfo. "La justice poursuit son travail en toute indépendance", ajoute la même source, soulignant que le ministre du Travail "aura l’occasion de faire valoir ses arguments devant le tribunal".

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