Le premier ministre s'est moqué vendredi de "l'alliance de circonstance composée en une nuit" de la gauche
"Cette alliance à gauche n'est pas crédible entre des hommes et des femmes qui se sont toujours opposés", a déclaré François Fillon à Ajaccio lors d'une réunion de soutien à la liste UMP en Corse.
L'île pourrait passer à gauche lors du 2e tour des régionales.
La droite est arrivée en tête au 1er tour (21,3 %) devant une liste nationaliste (18,4 %). Mais elle est loin du score total (40,1 %) des quatre listes de gauche, unies au 2e tour.
Les membres de cette "alliance de circonstance composée en une nuit (...) passeront des heures et des heures à débattre pour ne rien décider à la fin", a estimé le Premier ministre, citant le dirigeant d'Europe Ecologie Daniel Cohn-Bendit. Lequel a qualifié de "déni de démocratie" l'accord électoral scellé au plan national à gauche.
Les partis de gauche "n'ont réussi à se mettre d'accord que sur les places", au terme d'une réunion "rocambolesque", a-t-il ajouté à propos de la liste unique PRG-Front de gauche-PS en Corse, devant quelque quatre cents militants de l'UMP au palais des congrès d'Ajaccio.
Sans les citer, il a simplement évoqué la présence au second tour des deux listes nationalistes (au score total de 27,7 % au premier tour) en déclarant qu'il n'y a "pas de progrès insulaire à attendre de ceux (...) qui ont des tentations isolationnistes".
Lire aussi
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.