Législatives partielles : l'UMP gagne un siège dans l'Hérault
Le PS perd un siège à
l'Assemblée nationale : la députée socialiste Dolorès Roqué, élue en juin
dernier avec seulement 10 voix d'écart dans la sixième circonscription de
l'Hérault, autour de Béziers, n'est pas réélue. Elle cède sa place à Elie Aboud
(UMP), qui a déjà été député de cette même circonscription de 2007 à juin 2012. Il obtient 61,91% des voix contre 38,09% pour son adversaire.
Les électeurs de la
circonscription de Béziers, ainsi que de deux autres circonscriptions de la
région parisienne, étaient appelés aux urnes ce dimanche pour le deuxième tour
de scrutins législatifs, suite à des annulations d'élections par le Conseil
constitutionnel, qui a considéré l'écart de voix comme trop réduit.
Deux candidats de
droite dans le Val-de-Marne
Dans la 13e circonscription
des Hauts-de-Seine, l'ancien ministre Patrick Devedjian affronte le chevènementiste Julien Landfried.
Au premier tour, Patrick Devedjian a frôlé la réélection, avec 49,82% des
suffrages. Il est finalement réélu avec une large avance, à 60,03% contre 39,97% pour Julien Landfried.
Enfin, l'élection dans la
première circonscription du Val-de-Marne ne présente aucun suspense : le
candidat du PS a été éliminé dès le premier tour dimanche dernier. Le gagnant
sera donc forcément un député de droite : Henri Plagnol, député UDI sortant,
soutenu par l'UMP, est opposé à son ex-premier adjoint Sylvain Berrios, dissident UMP soutenu par certains élus. Ce dernier a annoncé sa victoire dans la soirée de dimanche : il récupère donc le siège de député d'Henri Plagnol, qui a reconnu sa défaite. Il n'a obtenu que 43,4% des voix, contre 56,6% pour Sylvain Berrios.
Sur le réseau social Twitter, François Fillon a félicité les candidats victorieux. Il cite Elie Aboud et Patrick Devedjian, mais pas le dissident Sylvain Berrios :
Félicitations à nos deux députés Elie Aboud et Patrick Devedjian, élus ce dimanche.
— François Fillon (@FrancoisFillon) December 16, 2012
L'UMP doit profiter de ces élections partielles favorables pour prendre un nouveau départ car le chemin de la reconquête sera encore long
— François Fillon (@FrancoisFillon) December 16, 2012
C'est un revers pour le gouvernement socialiste. Les électeurs marquent déjà leur défiance à l’égard d’une majorité sans cap sans leadership
— François Fillon (@FrancoisFillon) December 16, 2012
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