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Les candidats se disputent l'héritage de Raymond Aubrac

Au lendemain de la mort de Raymond Aubrac, la classe politique française se dispute l'héritage de cette figure de la Résistance. Il avait apporté son soutien à François Hollande. Il est mort hier soir à l'âge de 97 ans.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

A moins de deux semaines de l'élection présidentielle, la mort d'un symbole de la Résistance ne pouvait laisser la classe politique française indifférente. Raymond Aubrac, dernier grand témoin de la Résistance, incarne un esprit de lutte dont chaque candidat à la présidentielle tente de se revendiquer.

Raymond Aubrac s'est éteint hier soir à l'âge de 97 ans, et depuis, chacun y va de son communiqué. Nicolas Sarkozy a salué "cette figure héroïque de la Résistance ", dont "nous avons le devoir de maintenir le souvenir vivant au coeur de notre mémoire collective ". François Hollande, auquel Raymond Aubrac avait apporté son soutien pour la présidentielle, a rappelé qu'il avait rencontré le résistant le 15 mars dernier, ajoutant que "la mort d'un homme n'empêche pas que son combat continue ".

A l'extrême gauche, on pleure carrément un membre de la famille. "Nous pleurons l'un des nôtres " a fait savoir Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste. Europe Ecologie-Les Verts indique de son côté vouloir "rendre vivant l'héritage " légué par Raymond Aubrac. Enfin, Jean-Luc Mélenchon, encourage ses troupes : "Raymond Aubrac nous a quittés, sortons de l'ombre pour tenir le poste de combat ", et fait référence au Chant des Partisans, hymne de la Résistance : "Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place".

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