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Les écolos valident leur projet pour 2012 et investissent leurs candidats aux législatives

Le casse-tête des investitures pour les législatives de 2012 était au menu des écologistes aujourd’hui. Les noms de 58 candidats ont été retenus pour défendre les couleurs d’EELV dans les circonscriptions qui lui ont été réservées dans le cadre de l’accord passé avec le PS. Non sans provoquer l'ire de certains élus socialistes.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Franceinfo (Franceinfo)

Après avoir formellement validé, à la quasi-unanimité, son projet pour 2012,  le Conseil fédéral d’EELV s’est entendu, à une large majorité (67%), sur le nom  de 58 candidats qui se présenteront dans autant de circonscriptions clefs pour  les élections  législatives de juin prochain. Grâce à l’accord passé avec les  socialistes, les écologistes devraient pouvoir obtenir plus de députés qu’ils n’en ont jamais eus, soit entre 15 et 30 élus, contre 4 seulement aujourd’hui.

Mais cela ne se fait pas sans quelques tensions. Si les ré-investitures de Noël Mamère en Gironde, de François de Rugy en Loire-Atlantique et d’Anny Poursinoff dans les Yvelines étaient attendues, l’arrivée de "nouveaux" candidats EELV en terres socialistes déclenche en revanche quelques coups de tonnerre.  C’est notamment le cas à Paris où l’investiture -  validée sans surprise - de  Cécile Duflot dans la 6e circonscription provoque la colère de Bertrand Delanoë.  Le maire PS de Paris ne décolère pas contre ce qu'il considère être un  "parachutage " de la secrétaire nationale d’EELV sur la capitale. En Rhône-Alpes,  c’est le maire de Lyon Gérard Collomb qui s'insurge contre la candidature de  Philippe Meirieu (EELV), elle aussi définitivement actée aujourd’hui. Parmi les  candidatures qui passent plutôt mal, on peut également citer celle de l'ex-PS  Lucile Schmid dans les Hauts-de-Seine.

Mais qu’on se le dise, les écolos sont désormais en ordre de marche et  "officiellement " en campagne. Alors le reste… "On a un accord très clair,il  sera respecté par le PS et ses instances ", tranche Cécile Duflot. Reste à régler  les dissidences internes. Car les choix d’EELV entre Verts historiques et  nouveaux venus ne sont pas toujours bien compris. Déboutée à Bordeaux par un  vote militants, Marie Bové, la fille de José Bové et membre du Bureau exécutif,  ne devrait pas être investie à Bordeaux. "C’est une phase que moi j’appellerais  celle du grand nettoyage ", commente-t-elle au micro de France Info. Dans la 10e  circonscription de la capitale, l'investiture de l’élu parisien Denis Baupin aux  dépens d’Yves Contassot, pourtant désigné par les adhérents, est là aussi vécu par l’intéressé comme une "reconstitution de ligue dissoute ". Quant au cas  épineux des Bouches-du-Rhône pour cause d’affaire Guérini au PS, il n’est  toujours pas réglé. Une délégation parisienne PS-EELV devrait se rendre sur  place mi-janvier.

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