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Les premières déclarations de DSK attendues jusqu'en Inde

A Paris, les correspondants étrangers sont réservés sur l'intérêt de l'interview de Dominique Strauss-Kahn demain soir dans le journal de 20h de Claire Chazal. Quand bien même, la presse internationale continue de couvrir les "l'affaire DSK".
Article rédigé par franceinfo
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Pour les journalistes étrangers en France, c'est "Much ado about nothing" (beaucoup de bruit pour rien) comme l'explique la britannique Sophie Pedder, journaliste pour The Economist : "C'est évidemment important que DSK s'exprime. Les Français ne comprennent pas, ils veulent une explication. Mais s'ils attendent des révélations, ils vont être déçus".
Devorah Lauter, correspondante pour le Los Angeles Time, enfonce le clou : "J'imagine que ce sera dans la retenue, le plus sobre possible", même si elle parle du caractère parfois imprévisible de DSK, elle doute qu'il ne se lance dans une déclaration fracassante. Mieux, pour nos confrères italiens de l'agence Ansa : "DSK sait déjà ce qu'il va dire, il est très habile" explique Paolo Levi en poste à Paris. Autrement dit, un discours très encadré, mieux vaut s'attendre à quelque chose de très convenu.
Correspondant du quotidien anglais Daily Telegraph, Henry Samuel assure cependant que des questions trop complaisantes ne serviraient pas DSK : "Les Français ne seront pas dupes si les questions sont trop inoffensives ou banales, DSK pâtirait donc d'un entretien trop complaisant. S'il veut revenir en politique, il faut que ce soit difficile".

DSK vu de l'étranger

L'ancien directeur du FMI fait quand même beaucoup parler de lui dans la presse internationale avec cette interview télévisée. Le Times Of India, revient sur cette première prise de parole en public "avec une amie et ancienne collègue de l'épouse de Dominique Strauss-Kahn, Anne Sinclair".
Plus près de la France, le quotidien suisse Le Matin, donne la parole aux avocats de Nafissatou Diallo qui se disent écœurés par un possible retour en politique de DSK. Kenneth Thompson et Douglas Wigdot s'attendent à une déclaration inconsistante : "Aucune des histoires qu’il pourrait raconter ne sera plausible".
De manière générale, les déclarations de DSK de demain ne passionnent pas les journalistes étrangers. Aux États-Unis avec l'abandon des charges au pénal contre l'ancien directeur du FMI, l'intérêt semble chuter auprès du public, sauf surprise demain soir sur le plateau de TF1.

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