Les réactions au plan de relance économique du gouvernement
Un plan de 26 milliards d'euros, principalement axé sur l'investissement dans les infrastructures et sur le versement plus rapide de 11,5 milliards d'euros de dettes de l'Etat aux entreprises ou aux collectivités locales… Notre réponse à la crise "c’est l’investissement", a déclaré le Président français, qui entend "rattraper les retards de compétitivité qui se sont accumulés depuis 30 ans".
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Le président veut aider massivement les entreprises. Et notamment les très petites entreprises de moins de 10 salariés. Elles seront exonérées de charges sociales pour les embauches au niveau du smic pendant un an. D'où la satisfaction de Jean-François Roubaud, le secrétaire général de la CGPME, la confédération générale des petites et moyennes entreprises.
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Prime à la casse et recours au crédit pour booster le secteur automobile. Doublement du prêt à taux zéro pour l'achat d'un logement neuf... En tout 26 milliards d'euros d'investissements de l'Etat. Mais pour le socialiste Michel Sapin, député de l'Indre et ancien ministre de l'Economie dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy, ces mesures ne vont pas apporter les effets escomptés et ne répondent pas à la crise.
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Investir, favoriser la création d’emploi, construire de nouveaux logements… Chiche ! Répond Marie-Georges Buffet, mais... "le chef de l’Etat n’a pas parlé des dividendes qui vont vers les actionnaires et il n’y a rien pour les salaires", lance la secrétaire nationale du PCF.
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Le secteur de l’automobile est touché de plein fouet par la crise. Les ventes de voitures particulières neuves en France ont chuté de 14% en novembre par rapport à novembre 2007. Baisse d’activité, chômage technique. Pour relancer l'activité, Nicolas Sarkozy annonce une "prime à la casse" en échange de l'achat d'une voiture neuve peu polluante. Qu'en pensent les salariés de PSA Peugeot Citroën?
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Frédéric Lefebvre , porte-parole de l'UMP, salue un plan de relance "sans précédent (...) qui fait de la crise une chance de moderniser la France en ciblant des moyens publics puissants sur des leviers de croissance et d'emplois". C'est "une preuve de plus que, pour sortir de la crise, le président de la République a choisi d'investir dans l'avenir".
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Didier Migaud, président socialiste de la commission des
Finances de l'Assemblée nationale déplore un plan contenant " des erreurs économiques et sociales ". "Il y a un grand absent dans ce plan, c'est le pouvoir d'achat et le soutien à la consommation (...)", déplore-t-il également. "Certes, il y a
200 euros pour les bénéficiaires du RSA mais (cela représente)
3,5 millions de personnes".Cécile Mimaut, avec agences
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