Bruno Retailleau annonce sa candidature pour la présidence du parti Les Républicains
Laurent Wauquiez ayant renoncé à briguer la présidence du parti, "beaucoup m'ont demandé de me présenter", affirme le sénateur de Vendée dans un entretien au Figaro vendredi.
Une candidature attendue. Le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, a annoncé sa candidature à la tête des Républicains, vendredi 2 septembre dans le Figaro, évoquant sa "faculté à fédérer" sur une ligne "populaire et patriote".
"Je serai candidat à la présidence des Républicains", car en l'absence de Laurent Wauquiez, "beaucoup m'ont demandé de me présenter", affirme le sénateur de Vendée, dont la candidature semblait imminente depuis quelques jours. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, avait renoncé à briguer la présidence de son parti mi-juillet.
"Avec les militants, je veux bâtir ce grand parti de droite, populaire et patriote, qui manque aujourd'hui à la France", lance Bruno Retailleau.
"Nous ne serons jamais macronistes"
Assurant avoir "toujours cherché à rassembler", le sénateur précise n'être "candidat contre personne", notamment pas Eric Ciotti et Aurélien Pradié, qui ont "toute légitimité à se présenter". Ils participeront tous les trois au campus des jeunes LR, samedi et dimanche à Angers. Néanmoins, "cette élection ne doit pas se transformer en un face-à-face entre deux camps qui joueraient la surenchère" car "dans notre état de faiblesse, un choc frontal pourrait nous briser", avertit-il.
Sur ses axes de réflexion, il évoque un "changement complet" du système éducatif et plaide pour "plus de sécurité, moins d'impôts et d'immigration" avec sur ce dernier point un référendum "pour que le peuple français se réapproprie cette question existentielle".
"Nous ne serons jamais macronistes", lance encore le sénateur, tout en ajoutant qu'il juge de "bon sens" de ne pas faire "de l'obstruction systématique". "Je tendrai toujours la main aux électeurs de Marine Le Pen et d'Eric Zemmour car je ne me résignerai jamais à ce que des Français sincèrement de droite nous aient quittés", ajoute-t-il enfin.
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