Les Républicains : éviter le chaos avant les élections municipales
En grande difficulté après la défaite historique lors des élections européennes, le parti Les Républicains ne doit pas s'effondrer aux élections municipales, prévues en 2020. Mais, depuis une semaine, les appels à quitter le navire se multiplient.
Il a reçu sa première carte d'adhérent en 1976, au RPR, le grand parti de droite de l'époque. Plus de 40 ans après, Jean-Jacques Guillet, le maire de Chaville (Hauts-de-Seine), a perdu la foi. "Il n'y a pas d'incarnation du message. Il n'y a pas de ligne politique et il n'y a pas de stratégie", déplore l'édile. Comme lui, plusieurs maires des Hauts-de-Seine vont annoncer lundi 3 juin leur départ du parti Les Républicains.
Des maires quittent LR pour rejoindre la majorité
La marque LR est périmée pour certains élus. Mais d'autres continuent à y croire. Arnaud Robinet, le maire de Reims (Marne), reste au parti mais ne ferme aucune porte, surtout pas à Emmanuel Macron. "Si être Macron-compatible veut dire vouloir la réussite de la France, alors je n'ai aucun problème avec cette expression", a exprimé l'élu. Beaucoup d'élus LR ne se montrent pas insensibles aux idées du parti présidentiel. Le maire de Quimper (Finistère) Ludovic Jolivet a déjà sauté le pas en rejoignant officiellement la majorité. La bataille des élections municipales est déjà lancée.
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