: Vidéo Trèbes : Florian Philippot réclame "une nouvelle législation" pour lutter contre le terrorisme
Sur le plateau de "Dimanche en politique" le 1er avril, le président du parti Les Patriotes donne sa vision des choses au sujet de l'actualité de la semaine.
Invité sur le plateau de "Dimanche en politique" le 1er avril 2018, le président du parti Les Patriotes, Florian Philippot, est interrogé au sujet des thématiques d'actualité de cette semaine.
Une fermeté affichée contre l'extrémisme
Au sujet des attentats terroristes de Trèbes (Aude), Florian Philippot dit avoir trouvé Emmanuel Macron "à la hauteur" lors de son discours aux Invalides, mais regrette que ce message soit selon lui "déjà oublié", et demande des "actes". Il réclame, pour lutter contre cette "guerre asymétrique", "un nouveau droit, un code, une nouvelle législation", qui permettrait de "mettre dehors les fichés S étrangers" et de "déchoir de leur nationalité les fichés S binationaux, puis de les expulser".
Alors que Manuel Valls propose d’interdire le salafisme en France, Florian Philippot a souligné le fait qu'il ne l'a pas fait lorsqu'il était au gouvernement et parle d'un "slogan publicitaire". Il réclame en outre la fermeture des mosquées salafistes.
Le souverainisme "dilué" dans l'union des droites
Interrogé au sujet de la dynamique de son parti, créé depuis son départ du Front national après l'échec de la présidentielle, Florian Philippot assure se réjouir de voir de plus en plus de monde adhérer aux Patriotes. Florian Philippot se dit satisfait par son jeune mouvement Les Patriotes : "Que demande le peuple ? Nous suscitons un intérêt."
Pour Florian Philippot, le Brexit est une preuve "d’indépendance et de liberté". Une solution applicable à la France ? "Oui, je suis pour le Frexit parce qu'il n'y a pas d'autre solution." "Nous serons présents, bien sûr, aux élections européennes", continue-t-il, avec une liste qu'il pourra mener si les instances du parti lui "font confiance" afin de mener son combat principal, "la sortie de la France de l'Union européenne". Il s'insurge notamment contre une "union des droites", impossible selon lui, entre Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et Laurent Wauquiez, dans laquelle il accuse ces derniers de "diluer le souverainisme".
Politique étrangère : pour un interventionnisme accru de la France ?
Alors que l’armée israélienne intervient à Gaza, Florian Philippot a estimé que "la France doit retrouver son rôle d'équilibre" et devrait "organiser une grande conférence mondiale pour apporter un chemin de solution" qui passera par une solution "à deux Etats".
Quant aux combats qui opposent les troupes kurdes à l’armée turque, Florian Philippot trouve la diplomatie française "bien molle et bien discrète" lorsqu'il s'agit de défendre les Kurdes. Il appelle à faire davantage pression sur la Turquie.
"Le tout-libéral dévore l'Etat jusqu'à l'os"
Florian Philippot l’affirme, il "soutient tout", "à 100%" dans la grève SNCF. Sur les réformes, il estime que "le gouvernement reste dans une posture de blocage qui n'est pas justifiée" et que "le tout-libéral est en train de dévorer l’Etat jusqu’à l’os".
Pour le cinquantenaire de Mai-68, Florian Philippot parle déjà d’un "mai 2018". Il pense que quelque chose est "en train de monter". Selon lui, on vit une "espèce de Ma- 68, mais sans rien de joyeux, qui est purement défensif".
Enfin, il parle d’une "décision sage de ne pas faire Notre-Dame-des-Landes" et se dit favorable à l'expulsion des derniers occupants. Il ajoute que ceux-ci pourront revenir s'ils présentent "un beau projet", sans plus de précisions.
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