Université d'été LR: "Si les chapeaux à plume sont bien souvent divisés, notre socle électoral est beaucoup plus rassemblé"
Les Républicains se réunissent à La Baule en université d'été. Le président du parti, Laurent Wauquiez est absent. Mais ce n'est pas "problématique" pour le président du Sénat, Bruno Retailleau, qui appelle "au débat d'idées", à parler "le langage de la liberté" plutôt que celui de "l'identité".
"Si les chapeaux à plume chez nous sont bien souvent divisés, je pense que notre socle électoral est beaucoup plus rassemblé. Il faut qu'on retrouve ce point d'équilibre, ce barycentre idéologique", a déclaré samedi 1er septembre sur franceinfo le président LR du Sénat Bruno Retailleau, alors que l'université d'été des Républicains a débuté samedi à La Baule (Loire-Atlantique), en l'absence du président du parti Laurent Wauquiez.
L'absence de Laurent Wauquiez "n'est pas problématique"
Cette absence n'est pas problématique pour Bruno Retailleau, qui souligne qu'"institutionnellement la famille est bien représentée", avec la présence du chef de file des députés LR Christian Jacob et de Brice Hortefeux, chargé de représenter Laurent Wauquiez. "La Baule a toujours été une université non pas nationale, mais une université d'été régionale", indique-t-il, en précisant que LR "est un parti adulte. Il y a deux fois plus de militants que l'an passé. Cela veut dire que c'est bon signe".
Bruno Retailleau appelle son parti au "débat d'idées". "Il y a déjà un an, j'avais dit que plutôt que de se précipiter pour élire un chef, il fallait mieux nourrir le débat d'idées. La droite n'aime pas le débat d'idées. Et quand on n'aime pas le débat d'idées, qu'est-ce qu'on a ? Il ne reste plus que la guerre des chefs", constate-t-il.
Ce que j'essaie de faire, c'est de rassembler, qu'il n'y ait pas deux droites irréconciliables, une droite qui parlerait le langage de la liberté, et une autre qui ne parlerait le langage que de l'identité
Bruno Retailleau, président LR du Sénatà franceinfo
Lors de la primaire qui a précédé la présidentielle de 2017, "le socle de notre électorat, des sympathisants de la droite mais aussi du centre, s'est retrouvé sur une ligne qui est celle que j'essaie de porter, avec la liberté, l'autorité, et aussi une droite de valeurs", estime Bruno Retailleau, selon qui les sympathisants LR "préfèreraient qu'on se passe des primaires" en vue de la prochaine élection. Mais pour cela, "il faut qu'on ait un ou une leader qui puisse s'imposer à tous", souligne-t-il.
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