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Les 4 Vérités - "Les droits de l'opposition ont été bafoués comme ils ne l'ont jamais été", déplore Christian Jacob

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Les 4 Vérités - "Les droits de l'opposition ont été bafoués comme ils ne l'ont jamais été", déplore Christian Jacob
Les 4 Vérités - "Les droits de l'opposition ont été bafoués comme ils ne l'ont jamais été", déplore Christian Jacob Les 4 Vérités - "Les droits de l'opposition ont été bafoués comme ils ne l'ont jamais été", déplore Christian Jacob
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Christian Jacob, président du groupe LR à l'Assemblée nationale, est l'invité de Jeff Wittenberg sur le plateau des 4 Vérités ce vendredi 30 juin.

Les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon ont annoncé qu'ils allaient boycotter le Congrès de Versailles convoqué par le président de la République, Emmanuel Macron. Les Républicains, eux, se rendront à Versailles, lundi 3 juillet. Est-ce utile ?

"Nous vous le dirons après l'intervention du président de la République. Elle est pour le moins surprenante la veille de celle du Premier ministre. De fait, elle va écraser celle du Premier ministre", estime Christian Jacob, président du groupe LR à l'Assemblée nationale.

"Un chèque en blanc au président"

Après la nomination d'Éric Woerth à la commission des Finances, Les Républicains estiment-ils qu'il y a une justice dans la répartition des postes à l'Assemblée ? "Absolument pas. Les droits de l'opposition ont été bafoués comme ils ne l'ont jamais été. Il n'y a pas une république, une démocratie moderne où un parti s'arroge l'ensemble des pouvoirs", répond Christian Jacob. Et d'ajouter : "Plus de la moitié du budget de l'Assemblée nationale est gérée uniquement par les amis du président. Ça ne s'est jamais vu depuis 1958 !"

Le président du groupe LR à l'Assemblée revient également sur le cas de Thierry Solère, député LR-constructif et donc Macron-compatible. "Thierry Solère a annoncé qu'il donnait un chèque un blanc au président de la République et qu'il voterait la confiance. Il fait donc partie de ses amis proches. C'est inacceptable", a-t-il jugé.

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