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Montée de l'antisémitisme : Jean-François Copé exige une "mobilisation totale" de l'État

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Montée de l'antisémitisme : Jean-François Copé exige une "mobilisation totale" de l'État
Montée de l'antisémitisme : Jean-François Copé exige une "mobilisation totale" de l'État Montée de l'antisémitisme : Jean-François Copé exige une "mobilisation totale" de l'État (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Édouard Philippe a annoncé vendredi 9 novembre une forte hausse des actes antisémites en France. C'est une "alerte absolue", juge le maire de Meaux sur le plateau des "4 Vérités".

Les actes antisémites en France sont en forte hausse (+ 69%) sur les neuf premiers mois de 2018, s'alarme Édouard Philippe dans une tribune publiée vendredi 9 novembre sur Facebook. Des chiffres qui devraient placer l'opinion en état d'"alerte absolue", selon Jean-François Copé. "La montée de l'antisémitisme dans des proportions aussi fortes révèle une société dont la violence, la permissivité et la banalisation de ce type de comportements et d'actes doivent être immédiatement stoppées", assène le maire Les Républicains (LR) de Meaux (Seine-et-Marne) sur le plateau des "4 Vérités" ce vendredi sur France 2.

Pour se faire, il faut une "mobilisation totale" de l'ensemble des pouvoirs publics, car ces faits ne sont "pas tolérables dans une société comme la nôtre". L'édile donne cependant un bon point au gouvernement : "Je veux saluer la qualité du texte qui a été publié par le Premier ministre et qui montre que sur ces sujets-là, la République ne prend pas les choses à la légère."

"Les chefs d'État n'ont pas vocation à écrire l'Histoire"

Interrogé sur l'"itinérance mémorielle" effectuée cette semaine par Emmanuel Macron dans le cadre des célébrations de l'Armistice de la Première Guerre mondiale, Jean-François Copé estime que cette séquence s'est terminée en "véritable cafouillage". En effet, "on a beaucoup plus parlé des préoccupations sur le prix de l'essence (...) qui n'avaient pas leur place dans cette semaine dédiée à la mémoire". Et d'ajouter : "Je regrette beaucoup que le président de la République n'ait pas concentré son seul message sur la réunion de la nation autour de ce que fut cette tragédie de la Première Guerre mondiale".

La polémique autour du marché Pétain est également problématique, selon le républicain. "Les chefs d'État n'ont pas vocation à écrire l'Histoire. Ils ont vocation à être les garants de ce que doit être la mémoire collective d'une grande nation", confie-t-il sur le plateau de France 2.

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