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Primaire à droite : porté par les sondages, Fillon se voit au second tour

Dans le dernier sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo, l'ancien Premier ministre est crédité de 20% des intentions de vote, six points derrière Nicolas Sarkozy.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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François Fillon, candidat à la primaire àdroite, assite au match de Top 14 entre l'Aviron Bayonnais et Clermont, le 12 novembre 2016 à Bayonne. (GAIZKA IROZ / AFP)

François Fillon se sent pousser des ailes. L'ancien Premier ministre, en forte hausse dans de récents sondages sur la primaire à droite, prédit qu'il "sera au second tour" et égratigne ses rivaux dans un entretien publié dimanche 13 novembre dans le Journal du dimanche.

"Je serai au second tour", répète à deux reprises François Fillon, crédité de 20% des intentions de vote dans le sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo publié vendredi. De quoi en faire le troisième homme, derrière Alain Juppé (36%) et Nicolas Sarkozy (26%).

Selon lui, l'embellie date du premier débat télévisé, en octobre, entre les sept candidats. "Jusque-là, dès que j'arrivais quelque part en province, un journaliste me tendait son micro avec compassion : 'Vous y croyez encore ?'", raconte-t-il. "Aujourd'hui, on me demande jusqu'où ma campagne peut aller".

"Certains perdent leur sérieux en parlant de frites et de jambon"

Confiant, il passe en revue ses rivaux et adversaires. François Hollande ? "Disqualifié. Si j'étais à sa place, je ne me représenterais pas". Marine Le Pen ? Prétendre qu'elle peut gagner en 2017 est "faux" et "irresponsable".

Il lâche ses coups contre les autres candidats. A propos de Nicolas Sarkozy, il s'emporte : "Au lieu de parler du fond du problème, certains perdent leur sérieux en parlant de frites et de jambon". Une allusion à une sortie récente de l'ancien chef de l'Etat sur les repas de substitution dans les cantines scolaires.

Le maire de Bordeaux, toujours favori des sondages avant le premier tour le 20 novembre, n'est pas épargné : "Son programme provoquerait une grande déception parce qu'il est trop modéré pour changer la donne". Quant à Bruno Le Maire, "ses attaques ne sont pas tout à fait au niveau...". "Il faut qu'il se demande pourquoi il était au gouvernement si tout était, comme il le dit, décevant", fustige le député de Paris.

Enfin, il se dit "déçu" du choix de Valérie Pécresse de rallier Alain Juppé, une décision qu'il n'a "pas comprise". Mais François Fillon peut encore, selon lui, espérer le soutien de Xavier Bertrand, qui "hésite" entre le maire de Bordeaux et lui.

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