: Vidéo "On a un problème de candidat", reconnaît Gérard Larcher en évoquant les échecs de son parti Les Républicains aux dernières présidentielles
Toutefois le président du Sénat affirme que Les Républicains incarnent une "alternative" et donne pour preuve que "la majorité des maires et des élus municipaux de ce pays, notamment dans les villes de plus de 3 500 habitants, se réclament de ce courant politique".
Le président du Sénat et sénateur Les Républicains des Yvelines Gérard Larcher reconnaît mercredi 16 septembre sur France Inter que son parti "a un problème de candidat" si l'on regarde les échecs aux deux dernières présidentielles.
Néanmoins, l'élu considère "qu'il y avait un espace politique que nous avons le devoir d'occuper entre La République en Marche et le Rassemblement national. Et cet espace politique est incarné, par exemple dans les élections territoriales. La majorité des maires et des élus municipaux de ce pays, notamment dans les villes de plus de 3 500 habitants, se réclament de ce courant politique", insiste-t-il.
Oui à Bartoin, non à Philippe et "rien en commun" avec le RN
En vue de la présidentielle 2022, Gérard Larcher prône "une forme de départage", estimant que "le sujet n'est pas le mot primaire". Parmi les noms cités dans les potentiels candidats, figure celui de François Baroin, mais il n'a encore rien décidé : "Nous verrons sa décision. Moi, je la respecterai. Il nous a dit qu'il déciderait au mois d'octobre. Je ne suis pas là pour exprimer des doutes, des interrogations". Le nom de l'ancien Premier ministre Édouard Philippe est aussi cité, mais le sénateur pense qu'il "est situé aux côté de la majorité actuelle, ce qui n'est pas déplacé".
Alors que Marion Maréchal a déclaré que le Rassemblement national ne pourrait pas gagner à la prochaine présidentielle sans s'allier avec une partie des Républicains, Gérard Larcher répond qu'il n'"a rien en commun avec le Rassemblement national" et réaffirme "qu'il y a une alternative politique" que son parti peut incarner.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.