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Les vacances des parlementaires risquent d'être écourtées

L'idée d'une session extraordinaire du Parlement fait son chemin. Ce matin, c'est Luc Chatel, le porte parole du gouvernement, qui l'évoque dans les colonnes du Figaro. La reprise pourrait donc être avancée au 22 septembre. Ce qui fait grincer des dents dans la majorité...
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"Pour l'instant rien n'est acté, ni 'calé'", tempère le secrétariat d'Etat chargé des relations avec le Parlement, tout en prévenant que l'Elysée "y pense". Mais l'inquiétude perce parmi les députés. Marc Laffineur, vice-président UMP de l'Assemblée Nationale, indique qu'avancer la date de la rentrée parlemantaire serait "précipité", "car il faut laisser aux députés et aux sénateurs le temps d'expliquer à leurs électeurs le travail colossal effectué depuis un an".

Comme le prévoit la constitution, la session ordinaire 2008-2009 du Parlement, doit commencer le 1er octobre. Le président de la République a le pouvoir de convoquer le Parlement en session extraordinaire et Nicolas Sarkozy ne veut pas ralentir le rythme des réformes. Dans les couloirs du Palais-Bourbon, la date du 22 septembre pour une éventuelle session extraordinaire a été avancée. Or la tradition veut qu'il n'y ait pas de session extraordinaire du Parlement en septembre lorsqu'il y a un renouvellement partiel du Sénat, ce qui est le cas cette année, le 21 septembre.

Mais le Président souhaite que les parlementaires se remettent au travail au plus vite. Et que leurs vacances soient plus courtes que prévues. Leurs congés avaient déjà été rognés en juillet : la session ordinaire 2007-2008 du Parlement, commencée le 1er octobre et achevée le 30 juin, avait été suivie d'une session extraordinaire du 1er au 23 juillet.

Anne Jocteur Monrozier

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