: Vidéo Loi sur le renseignement : "Avec nous, les citoyens n'ont rien à craindre", affirme Bruno Le Roux
Le président du groupe PS à l'Assemblée a reconnu que certains dispositifs de la loi pouvaient devenir dangereux s'ils tombaient entre de mauvaises mains, mais estime que les électeurs peuvent en faire un critère de vote.
"Avec nous, ils n'ont rien à craindre." Bruno Le Roux n'aura sans doute pas rassuré tous les électeurs inquiets du potentiel liberticide du projet de loi sur le renseignement. Sur France Inter, mardi 5 mai, à quelques heures du vote du projet de loi par les députés, le président du groupe PS à l'Assemblée a défendu le texte mais reconnu qu'il légalisait certains outils "que nous encadrons mais qui peuvent être demain des dangers". Avant d'encourager les électeurs à faire de ces craintes un critère de vote, pour éviter que ces techniques ne tombent entre les mains de certaines forces politiques.
"Nous avons encadré ces techniques le mieux qu'il faut"
Répondant à un auditeur qui s'interrogeait sur les garde-fous prévus par la loi si le Front national arrivait au pouvoir, le député de Seine-Saint-Denis a estimé que cette crainte pouvait devenir un critère de choix pour les votants, au même titre que la question du chômage ou de la protection sociale : "Vous pourrez demain vous dire 'je ne veux pas que les outils qui ont été mis en place par notre République soient utilisés [par l'un ou l'autre des partis]'".
"Il y a eu quelques fois, dans l'histoire de notre démocratie, des politiques qui ont pris quelques libertés avec la façon d'utiliser les dispositifs", a-t-il reconnu plus tard. Mais le chef de file des députés PS estime que la majorité a "encadré ces techniques le mieux qu'il faut".
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