"Ma voix compte" : Marie-Louise Wirth, 104 ans, est très attachée au droit de vote
Derrière son bar qu'elle dirige encore d'une main de fer, cette dame des Hauts-de-France ne mâche pas ses mots pour dire que la politique était mieux et plus simple avant.
"Depuis qu’il est président, il y en a eu des malheurs. Les gilets jaunes par exemple. Il faut aimer la politique pour faire ce qu’il fait", commente Marie-Louise Wirth, 104 ans, derrière son bar à Isbergues (Hauts-de-France). "J’avais 14 ans quand mes parents ont ouvert. Mon père m’a toujours dit qu’on avait eu le droit de voter et qu’il fallait le faire. Donc même s’il n’est plus là je lui obéis encore", explique-t-elle. "Qu’on vote bleu ou rouge peu importe, il faut y aller ! Chacun fait comme il veut, mais c’est un droit et c’est bête de le perdre".
C'était mieux avant
"Je ne dors pas la nuit alors j’écoute la politique", explique Marie-Louise. À 104 ans, elle a vu défiler beaucoup d'élections et de présidents. "Il y a trop de partis politiques maintenant. Y’avais pas des guignols comme Zemmour à l’époque. C’est à celui qui va monter sur l’autre", déplore-t-elle.
"Avant il y avait de l’entente, on portait secours à son voisin, on donnait un coup de main. Tandis que maintenant on s’occupe plus de ça. T’as qu’à te débrouiller tout seul. De mon temps quand on était jeunes on ne voyait pas ça. Maintenant il n’y a plus que l’argent qui compte", martèle enfin Marie-Louise.
Et quand on lui demande si elle sait pour qui voter, elle répond, toujours avec son franc-parler : "Ça ne regarde personne !"
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