Libertés individuelles, le gouvernement veut rassurer

Pas de patrioct act à la française. Si le gouvernement est bien décidé à renforcer les moyens de la police pour lutter contre le terrorisme, il s’engage aussi à ne pas empiéter sur les libertés individuelles. Face aux inquiétudes d’une partie de la population, le gouvernement tient à rassurer : "Je vais le dire de manière très claire, il ne s’agit en aucun de mettre en œuvre des moyens d’exception ou une surveillance généralisée des citoyens", a déclaré Manuel Valls.

Un projet de loi bien ciblé

Le projet de loi prévoit une surveillance accrue pour des personnes soupçonnées de terrorisme. Ainsi, les services de renseignements pourront désormais mettre sous surveillance l’ordinateur d’un suspect pour contrôler en temps réel ce qui est tapé. En outre, ils pourront également poser micros, caméras, balises y compris au domicile d’un suspect. Des moyens accrus mais qui selon Manuel Valls ne seront en aucun cas généralisés. Le Premier ministre le rappelle, le renforcement de cette surveillance ne concerne que les terroristes potentiels : "Il n’y aura aucune surveillance de masse, le projet de loi l’interdit".