Marine Le Pen : mise en examen pour abus de confiance

La présidente du Front national s'est rendue au pôle financier ce vendredi 30 juin, elle est mise en examen pour abus de confiance. Marine Le Pen est soupçonnée d'avoir rémunéré deux permanents du parti frontiste en tant qu'assistants parlementaires européens : sa cheffe de cabinet Catherine Griset, déjà mise en examen pour ces faits, et son garde du corps Thierry Légier.

Une quinzaine d'eurodéputés frontistes également concernés

Une accusation contestée par Marine Le Pen. Dans un communiqué, son avocat demande la suspension de l'instruction et engage un recours. "Madame Le Pen [...] a fait connaître qu'elle saisirait dès lundi la chambre de l'instruction d'un recours contre sa mise en examen en considération de la violation du principe de la séparation des pouvoirs", a déclaré Rodolphe Bosselut, l'avocat de Marine Le Pen. Comme la présidente du Front national, une quinzaine d'eurodéputés frontistes est visée par cette enquête d'emplois fictifs.