Rachat de SFR : Vif échange entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen
Mercredi 3 mai, lors du débat du 2ème tour pour la présidentielle opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron, les candidats ont eu un vif échange sur le rachat de SFR.
L’échange a été tendu entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron mercredi 3 mai lors du débat du second tour de l’élection présidentielle.
Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron d’avoir validé l’autorisation de rachat de SFR par Numericable le 5 avril 2014.
Selon elle, il était ministre de l’Économie au moment de cette vente. Réponse du candidat d’En Marche : il n’occupait pas le poste de ministre à cette époque.
Quand Marine Le Pen mélange les situations d'Alstom, SFR et General Electric
Pour étayer son propos, Marine Le Pen s'est référé aux nombreux dossiers posés devant elle sur la table du débat.
Emmanuel Macron a toutefois pointé du doigt une certaine confusion de son opposante qui a lu dans ses dossiers une citation de l'ancien ministre de l'Economie relative à General Electric.
Marine Le Pen a ainsi semblé mélanger les situations d'Alstom, de SFR et de General Electric. Cela a permis à Emmanuel Macron de lui lancer un cinglant : "vous savez, il y en a un qui fait des téléphones et l’autre ça n’a rien à voir, il fait à la fois des turbines et du matériel industriel".
Emmanuel Macron était bien ministre de l’Économie depuis trois mois au moment de la conclusion de l’opération de rachat de SFR en novembre 2014.
Cependant, la vente avait été actée en avril 2014, à un moment où Emmanuel Macron n’était pas encore ministre. C’est Arnaud Montebourg qui occupait ce poste à l’époque.
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