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Martine Aubry: "la République est abîmée" par "trois ans de sarkozysme"

Martine Aubry a affirmé aujourd’hui que "la République et notre démocratie sont abîmées" par "trois ans de sarkozysme". _ Elle a promis que le PS "réparera la France" s'il gagne en 2012.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Radio France ©REUTERS/Benoit Tessier)

“Notre rénovation est d'autant plus nécessaire que notre République et notre démocratie sont aujourd'hui abîmées alors que la France reste enfoncée dans la crise”, a-t-elle lancé lors de la Convention sur la rénovation réunie au Carrousel du Louvre.
_ La première secrétaire du PS a martelé à plusieurs reprises: “Nous sommes amenés à rénover -hélas- par l'évolution même du pouvoir qui abîme notre démocratie. Le pacte social est précarisé, le pacte républicain est fragilisé. C'est çà le bilan de la présidence de Nicolas Sarkozy!”, a-t-elle lancé sous les applaudissements.
“Nous ne nous préparons pas seulement à succéder à l'UMP, mais à réparer la France (...) Si la démocratie est abîmée par trois ans de sarkozysme, la République aussi est effondrée dans ses fondements”.

_ “Abîmée, notre démocratie l'est aussi quand on a l'impression au sommet de l'Etat -on est loin de +L'Esprit des lois+- qu'il y a “un rapprochement permanent entre le monde politique et le monde de l'argent””, a lancé la première secrétaire du PS, évoquant la soirée du Fouquet's, “l'affaire Bettencourt-Woerth” et celle de l'EPAD avec le fils Jean Sarkozy.
“C'est à chaque fois un entrelacs fâcheux entre le pouvoir politique et les intérêts de l'argent”, a-t-elle estimé.
“Où est l'égalité dans cette politique fiscale inique où la redistribution se fait à l'envers ? On prend de l'argent aux catégories basses et moyennes pour le donner aux plus riches”, a lancé Martine Aubry, évoquant le bouclier fiscal, symbole de “l'inefficacité et l'injustice absolue”.
“Ceux qui, encore une fois, n'avaient pas compris l'absurdité du bouclier fiscal, ont pu voir là, aux travaux pratiques, malheureusement ce que ca pouvait donner”, a-t-elle ironisé, évoquant le “symbole des symboles”, le chèque de 30
millions d'euros qui aurait été versé à Liliane Bettencourt au titre de ce bouclier fiscal.

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