Législatives : des voix fortes font leur entrée au Parlement
Emmanuel Macron a gagné son pari en obtenant une majorité absolue aux élections législatives qui se sont déroulée hier, dimanche 18 juin, mais ce n'est pas le raz-de-marée qu'on avait annoncé. L'assemblée est renouvelée à 75% avec de nouveaux visages, des novices, mais des novices qui ont déjà retenu des leçons.
Emmanuel Macron a gagné son pari en obtenant une majorité absolue aux élections législatives qui se sont déroulée hier, dimanche 18 juin. De nouveaux visages vont donc faire leur entrée à l'Assemblée nationale. "À les entendre commenter les résultats hier soir, ils ont en tout cas vite appris", estime Danielle Sportiello. "Il y a des mots qui revenaient sans cesse comme des éléments de langage : 'humilité', 'responsabilité', 'tout de suite au travail'. Il est vrai que l'ampleur de l'abstention relativise la victoire et incite à un peu de modestie", relève la journaliste.
Une "grève générale civique" selon Mélenchon
Il n'y a pas de grosse force d'opposition, mais il y a quand même de fortes têtes. Au groupe LR par exemple, il y a aura des voix fortes, comme Christian Jacob ou Éric Ciotti. "Ce sont de vieux routiers du Parlement, ils en connaissent tous les rouages", rappelle la journaliste. "Et puis il y a l'arrivée d'un ténor, Jean-Luc Mélenchon qui pourra constituer un groupe et qui dès hier soir a donné le ton en qualifiant l'abstention de 'grève générale civique'. Entre Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, qui fait elle aussi son entrée au Parlement, et le groupe, c'est à qui se dispute le mieux le rôle de premier opposant à Emmanuel Macron", conclut la journaliste de France 3.
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