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Perquisition chez La France insoumise : Jean-Luc Mélenchon dénonce un "procès politique"

"Je ne suis pas poursuivi, ni mes amis, par un juge d'instruction dans un cadre ordinaire d'exercice de la justice. Je le suis par une simple et unique initiative d'un juge du parquet", a déclaré le député, jeudi.

Article rédigé par franceinfo
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Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, lors d'une conférence de presse, à Paris, le 12 septembre 2019. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

"Nous faisons l'objet d'un procédé politique d'exception." A une semaine de l'ouverture du procès en correctionnelle dans l'affaire des perquisitions houleuses chez La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole, jeudi 12 septembre, pour répondre à l'émission "Quotidien". La veille, elle avait diffusé des images inédites des événements.

"Dix-sept personnes sont mises en cause, nous sommes les seuls à avoir été perquisitionnés et traînés en correctionnelle. Nous le sommes par ceux-là mêmes qui nous ont interpelllés, a déclaré le député lors d'une conférence de presse à la Maison de l'Amérique latine, à Paris. Je ne suis pas poursuivi, ni mes amis, par un juge d'instruction dans un cadre ordinaire d'exercice de la justice. Je le suis par une simple et unique initiative d'un juge du parquet, c'est-à-dire de la filiation directe avec le centre politique que représente madame Belloubet [la ministre de la Justice]", a-t-il poursuivi.

Tension et bousculades

En octobre 2018, une perquisition visant le domicile de Jean-Luc Mélenchon et le siège de La France insoumise avait dégénéré. Sous les objectifs de nombreuses caméras, le leader du parti avait appelé ses proches à "enfoncer la porte" pour entrer dans les locaux où la perquisition était en cours. On le voyait également bousculer un représentant du parquet ainsi qu'un policier qui tentait de s'interposer.

Après ces événements, une enquête avait été ouverte pour "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique". Ces perquisitions étaient menées dans le cadre d'enquêtes préliminaires sur des soupçons d'emplois fictifs d'assistants au Parlement européen et sur les comptes de la campagne de 2017.

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