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Vidéo Impôt mondial minimal : "N'attendez pas que je vienne critiquer ça", réagit Jean-Luc Mélenchon

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Article rédigé par franceinfo
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Le chef de file des Insoumis se réjouit de l'impôt mondial sur les multinationales décidé par le G7 samedi. Il n'y aura pas le choix pour faire face au défi du réchauffement climatique, martèle-t-il. "Il va falloir financer de gigantesques transformations."

"Il est clair que nous voyons la fin d'un cycle", assure Jean-Luc Mélenchon, invité de "Questions Politiques" sur franceinfo, France Inter et Le Monde dimanche 6 juin. Alors qu'un "accord historique" a été signé samedi entre les pays du G7 pour taxer les multinationales et les géants du numérique, le patron de La France insoumise salue l'idée mais attend de voir. Il se réjouit de l'accession au pouvoir de Joe Biden, qui donne selon lui "un point d'appui considérable à des gens comme moi".

"S'il y a une taxe mondiale sur le capital, n'attendez pas que je vienne critiquer ça ou faire le maximaliste qui n'est jamais content de rien. Très bien : mettez la main à la poche et prenez-en l'habitude ! Pourquoi ? Parce que la civilisation humaine va devoir bifurquer. Et pour cela, il va falloir financer de gigantesques transformations", défend le chef des Insoumis. Selon lui, les entreprises françaises devront s'acquitter de la taxe comme les autres : "C'est pas parce qu'elles sont françaises qu'elles cessent d'être humaines, donc il faut qu'elles paient comme les autres."

Joe Biden signe la fin d'une époque

Le chef de file de La France insoumise déplore tout de même l'existence même du G7. "On va voir comment et quand ils vont faire [cette taxation], mais le G7 est une honte en soi. Parce qu'on substitue aux Nations Unies un groupe de sept pays qui décident entre eux ce que les autres vont faire, puis ensuite le passent au G20, etc, et en face vous avez le G160, qui sont tous les autres qui subissent."

Jean-Luc Mélenchon salue par ailleurs les premières décisions de Joe Biden, qui selon lui, ouvrent une nouvelle voie. "Il est clair que nous voyons la fin d'un cycle. Les décisions de Joe Biden, le président des États-Unis, donnent à des gens comme moi un point d'appui considérable, dont on ne pouvait même pas rêver il y a encore deux ou trois ans. Quand il décide d'un impôt mondial, quand il décide de distribuer de l'argent - c'est quasiment l'argent hélicoptère - il envoie un chèque de 1 400 dollars à chaque Américain, il pose des conditions incroyables à toutes les entreprises pour avoir une aide... Tout ça, ce sont des choses que, le moment venu et si j'en ai la responsabilité, je transposerai en France. Monsieur Biden signe la fin d'une époque. Le pays dominant du capitalisme est en train de tourner la page du néo-libéralisme."

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