: Vidéo L'"école du futur" qu'Emmanuel Macron veut généraliser est "abominable", selon Jean-Luc Mélenchon
Le leader de La France insoumise promet sur franceinfo vendredi notamment de supprimer Parcoursup et de recruter des enseignants "quoi qu'il en coûte".
L'"école du futur" pensée par Emmanuel Macron est "abominable", a estimé le chef de file de la Nouvelle union populaire, économique et sociale (Nupes), Jean-Luc Mélenchon, vendredi 3 juin sur franceinfo. Le président de la République a annoncé jeudi vouloir généraliser cette expérimentation pédagogique menée à Marseille. Elle doit permettre aux établissements de financer un projet innovant autour de la culture, des langues, de l'environnement ou des sciences en donnant aux directeurs d'école la possibilité de participer au recrutement de leur équipe pédagogique.
L'école du futur revient à "démembrer l'Education nationale"
Pour l'ancien candidat de La France insoumise (LFI) à la présidentielle, l'"école du futur" revient à "démembrer l'Education nationale".
"Ça veut dire morceler le système scolaire français en établissements autonomes et concurrents."
Jean-Luc Mélenchonà franceinfo
Et "quand on dit autonomes et concurrents, ça veut dire que les programmes ne seront pas les mêmes d'un établissement à l'autre, les normes de recrutement des enseignants ne seront pas les mêmes", a-t-il développé. "Pour moi qui représente d'abord et avant tout le peuple populaire, ça veut dire qu'on aura la double peine pour nous", a-t-il assuré. "Votre diplôme, vous aurez un bac, mais on vous dira : 'c'est un bac d'où ? De quel lycée ?'", a-t-il avancé.
"A partir du moment où un chef d'établissement choisit les enseignants, nous allons avoir immédiatement une prime au copinage, une prime à une vision du chef d'établissement !"
Jean-Luc Mélenchonà franceinfo
"Si je suis le Premier ministre, si la Nupes est majoritaire, nous rétablirons l'homogénéité de l'enseignement dans tout le pays, c'est-à-dire que les diplômes auront la même valeur, promet Jean-Luc Mélenchon. Nous supprimerons Parcoursup, nous supprimerons les horaires aléatoires prévus dans le collège, nous recruterons des enseignants autant qu'il en faut jusqu'à ce que tout le monde soit bien encadré et bien éduqué." "Je mettrai le paquet quoi qu'il en coûte", a-t-il insisté.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.