Cet article date de plus d'un an.

Menhirs détruits : la femme du maire de Carnac est "inquiète pour son mari et ses enfants" après avoir reçu des "messages de haine"

Les membres de la famille de l'édile sont devenus au fil des jours des victimes collatérales de la décision politique d'Olivier Lepick, accusé d'avoir autorisé la destruction de 39 menhirs à Carnac pour construire un magasin de bricolage. Un harcèlement dénoncé ce mardi par Gwenaelle Lepick au micro de France Bleu Armorique.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le maire de Carnac Olivier Lepick, en juillet 2022. (BERNARD DE TROGOFF / MAXPPP)

"Je m'inquiète pour mon mari et pour mes enfants", a déclaré Gwenaelle Lepick, mardi 13 juin à France Bleu Armorique, après "reçu des messages de haine". Son mari, Olivier Lepick, maire de Carnac (Morbihan), est accusé d'avoir laissé détruire 39 menhirs pour construire un magasin de bricolage dans sa commune. Face à la polémique, notamment sur les réseaux sociaux, la préfecture du Morbihan a confirmé la semaine dernière la validité du permis de construire.

>> Menhirs détruits : "Je ne vais pas me laisser intimider par les tribunaux digitaux de la haine", affirme le maire de Carnac après avoir reçu des menaces de mort

Depuis le début de cette affaire, le maire et sa famille sont pris à partie : "Parce que je suis 'la femme de', je reçois des messages de haine, parce que mes enfants sont 'les enfants de' ils reçoivent des messages de haine", se désole Gwenaelle Lepick.

Elle explique qu'une de ses enfants "est très en colère, ne comprend pas (...) les mots extrêmement rudes et cruels quand on parle de son papa et elle trouve ça tellement injuste". Cette mère de famille partage donc son inquiétude face à "cette haine déversée sans arrêt". "Ça pose beaucoup de questions sur la société dans laquelle on vit", ajoute Gwenaelle Lepick.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.