: Vidéo Affaire des assistants parlementaires européens du MoDem : "C'est un cauchemar de sept années qui vient de s'achever", réagit François Bayrou
Le président du MoDem, François Bayrou, a été relaxé lundi 5 février, "au bénéfice du doute", par le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire des assistants parlementaires européens, une décision qui éclaircit l'horizon politique de l'actuel haut-commissaire au Plan. Le président du parti centriste avait comparu du 16 octobre au 21 novembre pour "complicité de détournements de fonds publics européens", avec dix cadres du parti et élus centristes.
"Pour moi, évidemment, c'est un cauchemar de sept années qui vient de s'achever par une décision sans contestation du tribunal", a commenté François Bayrou. "Je pense au gâchis que ça représente. (...) Pendant sept années, nous avons été interdits de responsabilités", a-t-il déclaré en sortant de la salle d'audience. L'ancien candidat à l'élection présidentielle a affirmé que la justice avait prouvé "qu'il n'y avait pas de système" organisé par le MoDem. Il a estimé que les condamnations prononcées contre son parti et plusieurs de ses représentants portaient sur "des décisions de certains députés européens sur un nombre extrêmement limité de cas".
Le MoDem et l'UDF condamnés
Au total, sur les onze prévenus, huit ont été condamnés et trois ont bénéficié d'une relaxe, dont le triple candidat à l'élection présidentielle. Les deux partis, le MoDem et l'UDF (son prédécesseur), ont été condamnés comme personnes morales. L'Union pour la démocratie française a écopé de 150 000 euros d'amende, dont 100 000 ferme, et le Mouvement démocrate à 350 000 euros, dont 300 000 ferme.
Selon la justice, il y a en effet bien eu dans ce dossier détournement de fonds publics, des assistants parlementaires ayant été rémunérés sur les fonds du Parlement européen pour effectuer des tâches au profit des partis.
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