Mort de Nahel à Nanterre : "il faut des couvre-feux" locaux, estime Renaud Muselier (Renaissance)
Pour la quatrièmement nuit consécutive, des violences ont émaillé la nuit du 29 au 30 juin. Ces émeutes font suite au décès de Nahel, un adolescent de 17 ans, tué par un policier après un refus d’obtempérer. Invité des "4 Vérités", vendredi, Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, estime qu’il y a en France "des forces obscures qui profitent de toutes les situations pour essayer de piller, de casser et de détruire". L’élu fait la distinction "entre celui qui ne peut pas supporter ce qui s’est passé" et "celui qui profite de la situation pour casser".
"Un appel au calme"
Lors des émeutes de 2005, Renaud Muselier était ministre. Interrogé sur l’instauration de "l’état d’urgence", il s’est dit plutôt "favorable à la délocalisation et à la décentralisation" des mesures, car "les maires connaissent très bien leurs quartiers". "Il faut des couvre-feux qui sont calés avec les maires", indique l’ancien LR. Pour arrêter cette flambée de violence, il assure qu’il "faut un appel au calme". Il juge également qu’il y a "des vautours", notamment à "gauche" et à "l’extrême gauche", qui cherchent "à déstructurer" le pays et qui "n’appellent jamais au calme".
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