François Bayrou, largement reconduit au MoDem, rend hommage à Valéry Giscard d'Estaing
"C'est une journée particulière, pas seulement parce que c'est une journée de notre congrès. Mais c'est l'un de ces moments où les déchirures de la vie vous atteignent", a indiqué samedi François Bayrou en évoquant l'ancien président de la République.
François Bayrou, largement réélu samedi 5 décembre à la tête du Modem avec plus de 96% des voix exprimées, a salué la mémoire de Valéry Giscard d'Estaing, qui a réussi "l'exploit d'une élection seul contre tous" comme son successeur lointain, Emmanuel Macron.
"C'est une journée particulière, pas seulement parce que c'est une journée de notre congrès. Mais c'est l'un de ces moments où les déchirures de la vie vous atteignent", a déclaré dans son discours de clôture du congrès François Bayrou, en évoquant la mémoire de l'ancien président (1974-1981) décédé mercredi et inhumé samedi.
Le "même élan" avec Emmanuel Macron
"Pour quelques-uns d'entre nous", Valéry Giscard d'Estaing "est une partie de notre vie", a ajouté le dirigeant centriste, rappelant que le MoDem avait été créé "par une délibération de l'UDF", le parti fondé par "VGE" en 1978. Prenant la parole en dernier, le Premier ministre, Jean Castex, a souligné à son tour la filiation entre le projet de Valéry Giscard d'Estaing et le MoDem, notamment à travers "la construction européenne, au cœur de votre identité politique." Le chef du gouvernement s'est aussi dit "profondément reconnaissant du soutien sans failles que [le Modem] apporte au gouvernement et à son chef".
Au cours de son éloge, François Bayrou a fait un parallèle entre Valéry Giscard d'Estaing et le chef de l'Etat actuel. "Ce que nous avons construit volontairement, sciemment, avec Emmanuel Macron, c'est le même élan, c'est le même projet, c'est la même jeunesse de l'époque, c'est le même courage pour porter des réformes nécessaires, et c'est la même volonté de dépassement des frontières archaïques", a-t-il estimé. Le maire de Pau a encore évoqué, chez le président comme chez son prédécesseur, "cette revendication de rupture et l'exploit d'une élection seul contre tous".
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