Municipales partielles : la droite en tête ou déjà gagnante dans trois villes des Hauts-de-Seine
Des nouveaux scrutins avaient lieu, dimanche, à Puteaux, Clichy-la-Garenne et Asnières, ainsi qu'à Pontault-Combault (Seine-et-Marne) et Thionville (Moselle), après l'invalidation des scrutins de 2014 par la justice.
La droite est en ballottage très favorable à Clichy-la-Garenne et Asnières après le premier tour de l'élection municipale partielle, dimanche 14 juin. Dans une autre ville des Hauts-de-Seine, Puteaux, l'ex-maire UMP Joëlle Ceccaldi-Raynaud l'a emporté dès le premier tour. Des scrutins partiels se tenaient aussi à Pontault-Combault (Seine-et-Marne) et Thionville (Moselle). Les résultats des élections municipales de mars 2014 dans ces cinq villes avaient été invalidés par la justice. Les seconds tours se tiendront dimanche prochain.
A Puteaux, l'ex-maire UMP réélue au premier tour
La liste conduite par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de la ville depuis 2004, s'est imposée facilement avec 60,77% des voix face à un front MoDem-PS-EELV (23,32%). Une liste dissidente menée par une proche du père de Joëlle Ceccaldi-Raynaud n'a recueilli que 3,65% des voix.
En 2014, l'enregistrement de la liste divers droite (DVD) de la candidate avait été refusé au motif qu'un colistier était déjà inscrit, à son insu selon lui, sur une liste Bleu Marine. Cette "manœuvre a faussé les résultats du scrutin", selon le Conseil d'Etat.
A Clichy, la mairie socialiste menacée
Dans la seule ville du département tenue par les socialistes, la liste du candidat des Républicains Rémi Muzeau a frôlé la victoire dès le premier tour avec 48,83% des suffrages, face à la liste PS-PCF-PRG conduite par l'ex-directeur de cabinet du maire sortant, Gilles Catoire, qui avait décidé de ne pas se représenter.
Dans cette ville, l'élection 2014 a été annulée parce que le candidat Didier Schuller, qui ne s'est pas représenté, avait ajouté les mentions UMP et MoDem sur ses affiches et bulletins, laissant croire qu'il bénéficiait de l'investiture de ces partis. Ce qui n'était pas le cas.
A Asnières, Aeschlimann recueille plus de 47% des voix
Elu sur le fil avec 70 voix d'avances en 2014, Manuel Aeschlimann (Républicains, ex-UMP) a obtenu 47,42% des voix, dimanche, contre 36,3% pour son adversaire socialiste. Le Conseil d'Etat avait invalidé la précédente élection en raison de "pressions" exercées pour voter UMP aux abords de plusieurs bureaux de vote, sans toutefois établir l'implication de Manuel Aeschlimann.
Une possible quadrangulaire à Pontaut-Combault
La maire PS sortante de cette ville de Seine-et-Marne, Monique Delessart, était en tête, dimanche, avec 32,09% des voix, devant la liste de son ancien adjoint Cédric Pommot (22,86%). A la suite d'irrégularités invoquées par ce dernier sur ses propres bulletins, le scrutin de 2014 avait été annulé par le Conseil d'Etat. Les listes UDI-Républicains (19,73%) et Front national (16,83%) sont également en position pour se maintenir au second tour.
La maire de Thionville, visée par une plainte, en tête
La maire sortante, Anne Grommerch (Républicains), a recueilli 46,77% des voix dimanche, contre 40,96% pour son rival PS, qu'elle avait devancé de 77 voix en 2014. Ce dernier avait déposé une plainte au pénal à la suite de ce scrutin, dénonçant une fraude électorale via des procurations douteuses. L'élection avait été annulée par le Conseil d'Etat, qui avait estimé qu'un tract distribué deux jours avant le scrutin avait pu en influencer le résultat.
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