Nicolas Dupont-Aignan a déposé ses signatures au Conseil constitutionnel
Mercredi 14 mars, Nicolas Dupont-Aignan a déposé ses parrainages au Conseil Constitutionnel. Après un échec en 2007, c'est la première fois que le leader de "Debout la République" est candidat à la présidentielle. Promenade avec un homme heureux.
Ce n'est pas encore une longue marche triomphale mais c'est déjà une petite promenade agréable.
708 parrainages
Entre son QG des quais de Seine et le Conseil constitutionnel, accompagné de quelques dizaines de journalistes et de militants, Nicolas Dupont-Aignan savoure son bonheur. Il est qualifié pour l'élection présidentielle. Il traverse la Seine et le jardin des Tuileries à pied, comme sur un nuage. C'est le seul dans le ciel ensoleillé de Paris.
A la main, quelques unes des précieuses enveloppes qui contiennent les parrainages. 708 exactement en tout. "C'est un soulagement. Mais les recueillir a été une leçon d'humilité". Celle-çi va-t-elle survivre aux joggers qui arrêtent leur course pour le prendre en photo ?
Consécration
Candidat à l'Elysée, c'est une consécration personnelle mais c'est aussi l'aboutissement de son combat entamé avec son mouvement "Debout la République".
En 2007, M. Dupont-Aignan n'avait pas réussi à réunir les 500 signatures. Depuis, il a présenté des listes de DLR à chaque élection, progressant à chaque fois un petit peu et installant son parti dans le paysage politique français.
"Est-ce le plus beau jour de votre vie politique ?", lui demande-t-on. "Non, cela reste la victoire du non au référendum sur le traité européen", répond-il.
Espoirs et réalités
Ce souverainisme reste son marqueur politique, mais comme candidat, il va devoir aller au-delà. "Maintenant je vais parler aux Français comme j'ai parlé aux maires", explique-t-il.
"NDA président", scande ses militants à son arrivée au Conseil constitutionnel. On n'en est pas encore là. Mais peu importe son score, l'autre petit Nicolas de la politique française a gagné son sésame dans la cour des grands.
Il en rêvait depuis longtemps, lui qui étudiant à Sciences-Po ,avait crée une association sur l'aménagement de l'Ile de France.
Presque trente ans plus tard, il a élargi la géographie de ses ambitions.
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