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Nicolas Dupont-Aignan : "Les deux principaux candidats font preuve de lâchitude"

Le candidat de Debout la République était l'invité du 12/14 de France Info. Il a de nouveau demandé à ses neuf concurrents de participer à un grand débat avant le premier tour de la présidentielle. Cet après-midi, des représentants de son mouvement vont déposer une lettre en ce sens dans les différents QG de campagne.
Article rédigé par Olivier Bénis
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

"Ségolène Royal avait inventé la bravitude, et bien moi je trouve que les deux grands candidats font preuve de lâchitude" : Nicolas Dupont-Aignan s'en est pris à ses adversaires, coupables selon lui de refuser un débat collectif réclamé par les Français. Il prend d'ailleurs comme exemple la primaire socialiste : "on a eu des débats télévisés, à une heure de grande écoute, il y a eu une passion pour la primaire. Et pour le premier tour de l'élection présidentielle, on ne veut pas débattre ?"

Le candidat de Debout la République estime que les Français "veulent voir ce que chaque candidat a dans le ventre" .  Il demande donc une nouvelle fois à ses concurrents d'accepter sa proposition d'un débat commun. Demande qu'il formalise aujourd'hui avec le dépôt d'une lettre dans chaque QG de campagne : "on verra ceux qui acceptent, et ceux qui refusent" .

"Enfin" une action contre les réseaux islamistes

Nicolas Dupont-Aignan s'est par ailleurs félicité du coup de filet, tôt ce matin, dans les milieux islamistes radicaux. "Enfin, bravo ! On découvre (un mois avant l'élection) qu'il y a des gens dangereux dans notre pays. Cela prouve que quand on donne des moyens aux policiers et aux gendarmes, ils trouvent."

Enfin, le candidat a longuement évoqué la dette française. Le déficit public ramené à 5,2% du PIB en 2011, non, "ce n'est pas une bonne nouvelle. On est dans un pays de fous, on se satisfait d'avoir un déficit budgétaire de 87 milliards d'euros" . Nicolas Dupont-Aignan estime que l'on est "dans une spirale de l'endettement. Le prochain président de la République affrontera une situation très périlleuse" .

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