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Dans la bataille des législatives, Nicolas Dupont-Aignan ne s'avoue pas vaincu : "Les électeurs de Mélenchon vont me sauver"

Nicolas Dupont-Aignan parviendra-t-il à sauver son siège de député dimanche 18 juin ? L’ex-candidat à la Présidentielle est en ballottage défavorable dans la 8e circonscription de l’Essonne derrière le candidat de la majorité présidentielle Antoine Pavamani.

Article rédigé par Matthieu Mondoloni, franceinfo - Edité par Cécile Mimaut
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, en campagne pour le second tour des élections législatives dans la 8e circonscription de l'Essonne. (MATTHIEU MONDOLONI / RADIO FRANCE)

Nicolas Dupont-Aignan parviendra-t-il à sauver son siège de député dimanche 18 juin? L’ex-candidat à la présidentielle est en ballottage défavorable dans la 8e circonscription de l’Essonne. Il y a recueilli un peu moins de 30% des suffrages au premier tour des élections législatives, soit six points de moins que son principal adversaire de La République en marche, Antoine Pavamani. À deux jours du second tour, il fait tout pour rattraper son retard. Franceinfo a suivi la dernière ligne droite de cette campagne.

Le reportage de Matthieu Mondoloni

Pendant que des dizaines de personnes s’agitent à sa permanence de campagne pour envoyer les professions de foi, Nicolas Dupont-Aignan est à quelques kilomètres de là devant un supermarché. Des tracts à la main, il jette ses dernières forces dans la campagne, convaincu qu’il va pouvoir rattraper son retard et sauver son siège dimanche soir. Et pour cela, il compte aussi sur les insoumis. "C’est là qu’il va y avoir une grande surprise dans cette circonscription. Ce sont les électeurs de Mélenchon qui vont me sauver", prédit le président de Debout la France.

Les abstentionnistes, eux-aussi, seront une des clefs du scrutin. Ils étaient 48% au premier tour. Alors pour les militants DLF "rien n’est joué" et il faut "continuer de convaincre jusqu’à la dernière minute".

Nicolas Dupont-Aignan n'est plus Nicolas Dupont-Aignan, selon son adversaire En marche

A son QG, qui est aussi son domicile, le candidat de la République en marche, Antoine Pavamani, avec son équipe de campagne, se prépare lui aussi à cette dernière ligne droite en parlant à tous les électeurs, dit-il, et surtout à ceux qui n’ont pas compris le choix fait par Nicolas Dupont-Aignan lors de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle. "La préservation de la singularité de Nicolas Dupont-Aignan, c’est lui-même qui l’a cassée le 28 avril en s’alliant avec Marine Le Pen. Ce n’est plus l’héritier du gaullisme", assène le candidat LREM.

Est-ce que ce premier tour était un avertissement pour le député sortant ou une première sanction ? Les électeurs diront dimanche soir s’ils veulent une France Debout ou En Marche.

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