"Il faut savoir résister aux lobbies, mais il faut savoir aussi les écouter", estime Valérie Pécresse
La présidente LR de la région Île-de-France a réagi mercredi sur France Inter après la démission de Nicolas Hulot du gouvernement.
"Il faut savoir résister aux lobbies, mais il faut savoir aussi les écouter", a estimé mercredi 29 août sur France Inter la présidente Les Républicains de la région Île-de-France Valérie Pécresse. Alors qu'il annonçait mardi sa démission du gouvernement, Nicolas Hulot a dénoncé le poids des lobbies, évoquant notamment la présence d'un lobbyiste pro-chasse lors d'une réunion à l'Élysée.
"Mais les lobbies ont toujours existé d'une manière ou d'un autre", a rappelé Valérie Pécresse. "Nicolas Hulot a été un lobbyiste des idées écologiques. Le sujet, c'est comment on fait preuve de discernement vis-à-vis des demandes de chaque lobby et quels choix politiques on fait."
Les lobbies "n'ont pas tous des mauvaises idées"
"Quand je dis qu'il faut diversifier le mix énergétique de l'Île-de-France et réduire la part du nucléaire, je suis appelée par ceux qui sont pour le nucléaire à fond et qui ne veulent pas entendre parler du risque que pourrait présenter un accident nucléaire", a enchaîné Valérie Pécresse.
Selon elle, "il faut savoir écouter" certains lobbies, "parce qu'ils n'ont pas tous des mauvaises idées". "Je pense à un certain nombre de mouvements qui ont défendu les droits des malades", a souligné la présidente de la région.
Vouloir tuer les lobbies, c'est vouloir tuer les groupes d'influence. Il y aura toujours des groupes d'influence en politique. Le sujet, c'est de ne pas se laisse influencer
Valérie Pécresseà France Inter
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