: Vidéo "On n'y arrivera pas les uns contre les autres" : Nicolas Hulot appelle à une "rivalité constructive" et non pas "idéologique" aux élections

"On n'y arrivera pas les uns contre les autres", affirme mercredi 29 janvier sur franceinfo Nicolas Hulot, président d'honneur de la Fondation pour la Nature et pour l'Homme, à propos des prochaines élections municipales et présidentielle. "Il faut qu'il y ait une rivalité constructive" entre les candidats et non pas "idéologique", a ajouté l'ex-ministre de la Transition écologique. Interrogé sur les ambitions présidentielles de Ségolène Royal, Nicolas Hulot a répondu : "2022, pour moi, c'est de la science-fiction, on verra dans quel état nous serons d'ici là (…) Peu importe qui."

Tous les gens qui sont dans cette mouvance, dans ce périmètre, je leur dis 'bienvenue', parce que moi-même je suis désarmé, je ne sais plus comment faire...

Nicolas Hulot

à franceinfo

Nicolas Hulot s'est par ailleurs "réjoui" que l'écologie soit au centre des élections municipales : "Tant mieux, mais encore une fois, n'y allez pas simplement par opportunisme, essayez d'y aller par conviction, faites les choses en grand et associez les citoyens, faisons de la démocratie inclusive", a-t-il insisté.

Une troisième chambre pour s'occuper du futur

Selon lui, il faut notamment "associer les citoyens" et "s'inspirer de leurs préconisations". "La Convention citoyenne [qui réunit 150 Français depuis octobre dernier] est une bonne chose, je voudrais qu'elle soit pérennisée dans une troisième chambre qui s'occupe simplement du futur et du long terme", a expliqué Nicolas Hulot, sans donner plus de détails. Interrogé sur le bilan d'Emmanuel Macron sur le climat, Nicolas Hulot a préféré botter en touche : "Je ne veux pas rentrer dans ce type de formules qui m'opposerait inutilement et stérilement au président Macron", explique-t-il. "

Pour l'instant, nous ne sommes pas sur les trajectoires que nous nous sommes fixées parce que nous ne nous sommes pas donné les moyens, pas plus en France qu'ailleurs.

Nicolas Hulot

à franceinfo

"Si on ne sort pas des règles budgétaires habituelles on n'y arrivera pas. Et il faut le faire simplement parce qu'investir ça n'est pas dépenser, c'est épargner des conséquences économiques terribles qui vont nous tomber en cascade sur la figure", a-t-il poursuivi.