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Nicolas Sarkozy : "La gauche n'est pas à la hauteur de la menace"

Nicolas Sarkozy, le président des Républicains, attaque une nouvelle fois la gauche dans une interview accordée au journal Le Monde et publiée ce mercredi. Au lendemain du meurtre d’un prêtre, égorgé par deux hommes se réclamant de l’organisation Etat islamique dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray, en Seine- Maritime, le chef de l’opposition ne mâche pas ses mots.
Article rédigé par Julien Langlet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Nicolas Sarkozy attaque la gauche au lendemain de l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray  © FREDERICK FLORIN / AFP)

Dans une interview au journal Le Monde , (article payant),  Nicolas Sarkozy réagit à l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray. Et le chef de l’opposition n’est pas tendre, une fois de plus, avec la gauche. "La violence et la barbarie ont sidéré une partie de la gauche française en janvier 2015. Tous ses repères se sont évanouis et elle s'est accrochée à un discours qui ne correspond plus à la réalité"  attaque Nicolas Sarkozy. L'ancien chef de l'Etat s'en prend aussi à la politique pénale de l'ancienne ministre de la justice, Christiane Taubira. Il aimerait que le droit soit adapté.  

"Adapter le droit pour pouvoir assigner à résidence avec un bracelet ou enfermés toutes les personnes fichées S"

Pour Nicolas Sarkozy il faut "adapter le droit pour pouvoir assigner à résidence avec un bracelet ou enfermer toutes les personnes fichées… priver de liberté toutes les personnes qui sont aujourd'hui sous contrôle judiciaire pour des faits de terrorisme. Adapter l'état de droit ne veut pas dire le remettre en cause mais nous ne pouvons rester dans le cadre actuel face à une situation exceptionnelle qui a vocation à durer "  admet également l'ancien président. Nicolas Sarkozy reconnaît aussi que les dispositions sur la double peine, qu'il avait lui-même aménagée, devaient être adaptées, rappelant enfin le gouvernement à son devoir de vérité.

 

Pas de volonté de surenchère

 

Nicolas Sarkozy estime être dans son rôle et réfute toute idées de surenchères : "Poser des questions et proposer des solutions ce n'est pas chercher la polémique, c'est vouloir améliorer la sécurité des Français " se défend celui qui n'est pas encore, officiellement, candidat à la primaire de son parti Les Républicains. 

 

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