Nomination d’un Premier ministre : ce n’est pas "sur Twitter ou dans des dépêches AFP que l’on annonce des motions de censure", estime un politologue

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Alors que le nom du futur Premier ministre se fait encore attendre, ce mardi 3 septembre, Emmanuel Macron a poursuivi ses consultations. Dorian Dreuil, politologue et expert associé à la fondation Jean-Jaurès, était l’invité du 18/20 info.
Nomination d’un Premier ministre : ce n’est pas “sur Twitter ou dans des dépêches AFP que l’on annonce des motions de censure”, estime un politologue Alors que le nom du futur Premier ministre se fait encore attendre, ce mardi 3 septembre, Emmanuel Macron a poursuivi ses consultations. Dorian Dreuil, politologue et expert associé à la fondation Jean-Jaurès, était l’invité du 18/20 info. (franceinfo)
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Alors que le nom du futur Premier ministre se fait encore attendre, ce mardi 3 septembre, Emmanuel Macron a poursuivi ses consultations. Dorian Dreuil, politologue et expert associé à la fondation Jean-Jaurès, était l’invité du18/20 Info.

Deux mois après la dissolution de l’Assemblée nationale, la difficulté semble être de trouver une personne qui va faire consensus et qui ne va pas être renversée par une motion de censure. "On teste des motions de censure hypothétiques à partir de fiches Wikipédia ou de CV. Chaque député doit pouvoir être libre de son vote d’une motion de censure éventuelle ou non. Ce ne peut pas être sur Twitter ou dans des dépêches AFP ou dans la presse que l’on annonce des motions de censure", estime Dorian Dreuil, politologue et expert associé à la fondation Jean-Jaurès, invité du 18/20 info. 

Une "motion de censure de posture"

Selon le spécialiste, le vote d’une motion de censure doit se faire sur la base d’un discours de politique générale en fonction d’accords, de compromis et d’un calendrier. "On est dans la motion de censure de posture. Il faut lancer celui ou celle qui aura la charge de former un gouvernement et puis, peu importe qui c’est, il ou elle devra éviter la motion de censure. Là, on va rentrer dans la pratique parlementaire d’une démocratie moderne, c'est-à-dire : éviter les balles, trouver des compromis", défend Dorian Dreuil. 

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