Pour Cécile Duflot, l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est "un contre-sens" par rapport à la COP21
Les opposants à l'aéroport Notre-Dame-des-Landes organisent une grande manifestation les 8 et 9 octobre contre le transfert de l'aéroport Nantes-Atlantique. Parmi eux, Cécile Duflot, députée écologiste et candidate à l'élection présidentielle.
Les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) manisfestent les 8 et 9 octobre sur la ZAD, à l'endroit même où doivent débuter les travaux. Cécile Duflot, candidate à la primaire des écologistes pour l'élection présidentielle, présente à Notre-Dame-des-Landes, a estimé ce samedi sur franceinfo que le projet d'aéroport était "un contre-sens" par rapport à l'accord de Paris signé lors de la COP21 et a dénoncé l'obstination du gouvernement pour "un projet qui date des années soixante".
#NDDL nous marchons pour que la nature garde sa beauté et sa place. Contre un aéroport inutile. pic.twitter.com/6fJw6elMFe
— Cécile Duflot (@CecileDuflot) 8 octobre 2016
"On ne peut à la fois signer un accord à Paris qui s'engage à lutter contre le dérèglement climatique, dire que la catastrophe écologique nous menace et bétonner un bocage humide comme Notre-Dame-des-Landes. C'est un contre-sens. Les temps ont changé, les décisions ont changé" a-t-elle expliqué.
Arrêter de s'obstiner
La candidate écologiste renvoie la responsabilité de ce projet d'aéroport à François Hollande : "C'est le président de la République qui est responsable de ce qui va se passer ou pas. C'est lui qui a signé cet accord. C'est lui qui s'en est félicité. C'est lui qui a dit qu'il fallait engager la France dans une autre histoire".
Cécile Duflot a rappelé la position de la ministre de l'Écologie Ségolène Royal : "Elle a dit dans une grande clarté la vérité, tout simplement, que ce projet était surdimensionné, que le référendum avait été précipité. Il ne faut pas s'obstiner dans des projets inutiles et datés."
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